BOUCHON


Les BOUCHON sont originaires de la vallée de la Blaise, en Haute Marne.

Henry Bouchon est laboureur à Blaise lors de son mariage avec Guillemette Viard (née le 2/4/1619 à Blaise, fille de Louis VIARD (lui-même fils de Blaise Viard) et de Antoinette LHUILLIER (fille de Pierre LHUILLIER) mariés le 11/7/1617 à Blaise. Henry et Guillemette ontau moins 6 enfants : Chrestienne (° 1645), François (°1646), Alexandre (°1648), Pierrette (°1651), Louis (°10/4/1653 Blaise-après 1716), Marie (°1655), et Marguerite (°1660)

Henry a au moins un frère, François BOUCHON, qui est vigneron à Blaise (avec une descendance sur place), et probablement un autre frère Didier à Guindrecourt sur Blaise (peut-être lieu d’origine des Bouchon)


Louis Bouchon épouse ainsi le 27/6/1678 à Blaise le Château (commune auourd’hui rattachée à Colombey les Deux Eglises) Edmée DROUOT, en présence de leurs parents respectifs, Henry BOUCHON et Guillemette VIARD, et Claude DROUOT et Elisabeth LHUILLIER

(Edmée DROUOT est fille de Claude DROUOT, lui-même fils de Florentin Drouot, tous 2 marguilliers de la paroisse de Blaise, et de Catherine ?)) et de Elisabeth LHUILLIER, fille de Jean LHUILLIER et de Nicole Lévêque, fille de Guy, mariés le 11/2/1624 à Blaise),


Après la naissanc de de leur premier enfant (Anne Bouchon née en 1779 à Blaise) Louis Bouchon et sa femme s’installèrent à Paris, où naquirent d’ autres enfants. Louis était maître tailleur dans le quartier St Paul, son épouse « couture Ste Catherine », Ils revinrent ensuite vivre à Blaise le Château, où naquierent leurs dernières filles Edmée, Elisabeth et Angélique


Louis Bouchon et Edmée Drouot ont 6 enfants au moins, Anne Bouchon, Gabriel Bouchon, maître d’Hötel de l’Intendant de Strasbourg, décédé en 1750, non marié, Edmée Bouchon mariée à Claude Hastier, Elisabeth (1692 Blaise-1696 Blaise) et Angélique (née en 1697 à Blaise) et Marin-Louis BOUCHON, baptisé le 29/5/1681 à St Paul à Paris, qui est marchand Maître Eventailliste, Bourgeois de Paris, habite rue St Denis, paroisse St Leu St Gilles, et est décédé le 3/12/1756. Il était alors veuf de Louise-Thérèse LAVICE et était remarié avec Marie-Christine Parisy.

Avec sa première épouse, il a eu 9 enfants, dont 4 vivaient à son décès : Florentin Bouchon, officier de S.A. Mgr le Duc d’Orléans, Anne-Louise mariée à Gilles Maille, maître tailleur, Hubert-Louis Bouchon, et Anne-Thérèse Bouchon, épouse de Antoine Bigot , maître charon. Louise-Thérèse Lavice, décédée en 1724 était fille de Nicolas Lavice, marchand de chevaux rue St Martin paroisse St Laurent, et de Marie Morand, décédée en 1689. Elle avait 2 sœurs du premier mariage de son épouse, et 7 frères et sœurs du deuxième mariage.


Son fils, Hubert-Louis BOUCHON (né en 1712) est arpenteur-géographe royal du bailliage et siège présidentiel de Chateau-Thierry . Il épouse le 7/2/1741 à Montmirail Jeanne NAVAULT, en présence de son père. Il est décédé à Montmirail, où il avait aussi été échevin et marguillier de la paroisse, le 6/9/1762. Jeanne NAVAULT est décédée le 22/12/1773. Elle était la fille aînée (2 soeurs) de Jean NAVAULT et Claudine-Marie ALLEY. Elle avait envoyé une procuration pour le mariage de son fils Louis-Jean BOUCHON (acte du 7/12/1768 M° Chevalier à Montmirail). Elle avait épousée en premières noces Gilbert DE LAN, et avait 2 enfants de ce premier mariage.

Jean NAVAULT, qui a épousé sa femme à Dijon le 5/6/1699, était marchand négociant en meules (origine de la dynastie meulière des Bouchon ) . Il était fils de Claude Naveau, marchand à Grosbois (près de Sombernon 21) et de Jeanne Gannener ( ?). Sa femme Claude-Marie Alley était la fille de Vincent Alley, marchand de Dijon et de Jeanne Myenthion. Hubert-Louis BOUCHON avait repris l’affaire de négoce de meules près de Montmirail jusqu’à son décès


LOUIS-JEAN BOUCHON , né le 27/10/1743 à Montmirail (paroisse St Martin), et décédé à La Ferté sous Jouarre le 3/2/1836, s'est installé à La Ferté sous Jouarre, où il exerça la profession de négociant de meules de moulin. Il avait repris d’abord à Montmirail le commerce de son grand père Jean NAVAULT, puis il s’installa à la Ferté sous Jouarre . Il s'y maria le 10/1/1769 avec Marie-Françoise Julienne BLANC-DUMONT . Celle-ci, née le 11/3/1749, était la fille d'un marchand de la Ferté, Jean-François Blanc DUMONT (19/12/1705 Serraval 74 -21/12/1785 La Ferté)) qui épousa le 7/2/1747 à La Ferté Marie-Antoinette CHASTELET (1728 -29/9/1764 La Ferté), fille de Julien CHASTELET et de Marie-Madeleine BATAILLE; elle même fille d' ETIENNE BATAILLE (décédé le 11/6/1727 à La Ferté à 72 ans); Etienne Bataille, fils d’un autre Etienne, laboureur à la Ferté, était chargé des affaires du duc de Brancas, duc de Vilars et Pair de France, et demeurait en son château de Moras, à Jouarre

Le parrain de Marie-Françoise Blanc-Dumont était son grand-père Julien CHASTELET, qui était marguillier de la paroisse de la Ferté. Le mariage de Louis-Jean Bouchon a été célébré par Antoine Chastelet curé de Chamigny, oncle de la mariée

Louis-Jean Bouchon, en 1784, associé au futur maire de la Ferté REGNARD, se fit adjuger la reconstruction du pont de la Ferté sur la Marne, et surtout la concession du péage. Il est nommé alors Conseiller du roi et Echevin de la Ferté. En 1791, il eut à payer près de 1000 livres de contribution à l'équipement de l'armée nationale (1/5 de la contribution totale exigée à La Ferté!). Il était membre du Conseil Municipal de la Ferté lors de son décès à 92 ans 3 mois.Il avait aussi été membre du conseil général de Seine et Marne. Il eut 3 enfants

-JEAN-MARIE BOUCHON (5/10/1769 la Ferté-28/7/1830 la Ferté)

-Louise-Julienne-Eleonore BOUCHON (29/4/1771 La Ferté-1814 La Ferté) qui épousa Alexandre-Louis Halbou (1768 Meaux-1853 La Ferté) et qui eut 3 enfants

-Alphonse Halbou, qui épousa Thérèse Peeters

-Charles-Louis Halbou (1796-1875 La Ferté)

-Anne-Louise Zoé Halbou (1798-1866 la Ferté) qui épousa Joseph-Constant Follope (veuve lors de son décès), négociant à Rouen

--Louis-Amand-Constant BOUCHON (12/3/1774 La Ferté-183? Rouen) qui était négociant à Rouen, et est mort sans postérité. Il s’occupait à Rouen de la commercialistion des meules de la société familiale de la Ferté.


JEAN-MARIE BOUCHON, ingénieur des Ponts et Chaussées, était administrateur membre du Directoire du Département de Seine et Marne, en poste à Melun lors de la naissance de son fils Louis-Amand BOUCHON en 1798

Il avait épousé en 1795 à Paris Geneviève-Sophie BAYARD, fille de François-Louis Bayard

Il eut deux autres enfant, Albertine-Eleonore BOUCHON, qui épousa Pierre Coinchon, puis l'amiral Cyrille Laplace, et Charles BOUCHON, qui mourut à Paris, célibataire à 34 ans

Jean-Marie BOUCHON fut commandant de la garde National de la Ferté, et s'occupa du négoce de son affaire de meules. Il était 1er adjoint au maire de la Ferté lors de son décès (longue maladie) en 1830.


LOUIS-AMAND BOUCHON (27/3/1798 Melun-6/3/1866 La Ferté) se maria 2 fois:

- d'abord en 1835 avec Adeline-Melvina Gueuvin, fille du maire de la Ferté, conseiller Général, et associé des Bouchon dans l'affaire meulière, décédée à Compiègne le 24/10/1837, dont il eut un fils : Jean-Charles BOUCHON, ingénieur, mort célibataire en 1900 et une fille, Marie-Louise, qui épousa le futur général Maignien, et mourut 4 ans après son mariage, avec 2 enfants.

- puis le 19/8/1839 au château de Vic sur Aisne avec Clémentine DE REISET (3/9/1813 Mayence-12/4/1880 Paris), fille du Lieutenant-Général Tony De REISET, Il eut 3 enfants de ce second mariage :

- Hélène BOUCHON (22/8/1840 La Ferté-25/7/1876 Marseille) qui épousa le 26/7/1858 à la Ferté le polytechnicien Jules ORSEL, qui devint ingénieur en chef des Chantiers de la Méditerranée à Marseille

- Cyrille-Albert BOUCHON (23/2/1846 La Ferté-29/9/1910 Nassandres) qui épousa Marguerite Savarin, et créa les "Sucreries Bouchon"

- Jules BOUCHON (27/12/1850 La Ferté-22/2/1925) qui épousa Marguerite VLEMINCKX, et était Colonel


LOUIS-AMAND BOUCHON, diplômé de l'école polytechnique, puis de l'école d'application de Metz, entra en 1823 au 8° Régiment d'artillerie à pied, stationné à Toulouse. De là, il rejoignit sa batterie, détachée sous les murs de Pampelune, et prit une part des plus actives au siège de cette place. La campagne terminée, il resta en Espagne avec le corps d'occupation. Rentré en France, il servit avec distinction dans les régiments et dans les établissements d'artillerie, et, parvenu au grade de capitaine-commandant de batterie, fut proposé pour la décoration. C'est alors qu'un intérêt puissant le força à quitter le service militaire, et à se fixer à La Ferté sous Jouarre, où sa famille avait depuis longtemps une part considérable dans l'exploitation des pierres meulières. Il y rendit les plus grands services, et fit dans les travaux de bien utiles applications de ses connaissances approfondies en mécanique et en géologie. Avant son mariage , il fut détaché en 1835 aux Forges de la Nièvre, demeurant alors à Nevers, avant de rejoindre un régiment à La Fère

La confiance de ses concitoyens l'avait appelé au commandement de la Garde nationale de La Ferté. En juin 1848, lorsqu'une émeute formidable éclatait à Paris, tous les bataillons de cette garde (au nombre de 17) que le département de Seine et Marne envoyait au secours de la capitale, furent mis sous ses ordres.

Après l'exposition de 1849, l'attention du jury fut appelée tant sur la proposition dont il avait été l'objet pour ses services militaires, que sur les titres qu'il avait acquis par l'invention de moulins portatifs employés par l'armée d'Afrique. Il fut désigné spontanément par ce jury pour la décoration, qu'il reçut sans avoir fait aucune de ces démarches qui eussent répugné à son caractère indépendant, type de droiture et de loyauté. Doué au plus haut degré d'intelligence et d'énergie, il eût pu prétendre aux grades les plus élevés, s'il n'avait pas déposé l'épée pour se consacrer entièrement à sa famille et à ses travaux industriel (tiré de l'ouvrage "La Ferté sous Jouarre" de Georges Darney librairie ancienne Honoré Champion, Paris 1910)


De nombreux descendants de LOUIS-AMAND BOUCHON vivent de nos jours :

Hélène Bouchon eut 4 enfants , d'où descendance actuelle Orsel, Barba, Le Meilleur, Selle...

Cyrille-Albert Bouchon eut 5 enfants, d'où descendance Bouchon, David, Marchand, de la Giraudière, Charroy, Fraissignes,...

Jules Bouchon eut 3 enfants, d'où descendance Bouchon, Charroy, Lestiboudois, Mezan de Malartic..


Au cimetière de la Ferté, on trouve dans la division 1

-Tombe de Jules Orsel et Hélène Bouchon

-Tombe de Louis-Jean Bouchon (1743-1836), Marie-françoise Jeanne, née Blanc-Dumont, Jean-Marie Bouchon (1769-1830) Geneviève-Sophie Bayard (1778-1859), Louis-Amand Bouchon (1798-1866), Clémentine de Reiset (1813-1880), Alexandre-louis Halbou(1768-1853) Louise Julie Eléonore Bouchon(1771-1814), Charles-Louis Halbou(1796-1875), Anne-Louise Zoé Halbou veuve Foloppe (1798-1866)

Dans la division 27

-Tombe de Maurice Orsel, Catherine Chabert, Andre-Yves Orsel et son épouse Thérèse Palante




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22/10/2008