Familles DU TERTRE
(Boulonnais) - Genealogie
Manuscrite en cours de Retranscription. - WAVRANS (de),
WUAVRANS (de) - FIENNES (de) dit
du Bois - FAY (de) - L'ORFEVRE - CANTELEU (de) - CHANTEPRIME (de)
(Paris) - LE VERRAT (Paris)
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Sommaire:
Voir: AN AB XIX 3431-64
– fond morand: Du Tertre, analyses de pièces.
DU TERTRE , famille
noble du Boulonnais, dont une branche professa la religion réformée.
Jacques Du Tertre,
seigneur d'Escoeuffant, laissa de son mariage avec Jeanne de Louvigny
trois fils et une fille nommée Sara, dame de Wicardenne. Deux des
fils, Louis, et Claude, seigneur de Meny, moururent sans alliance ;
le premier fut tué en duel, en 1606, au rapport de l'Etoile. L'ainé,
Centurion , seigneur d'Escoeuffant, fut gentilhomme ordinaire de la
chambre de Henri IV, lieutenant de ses gardes et gouverneur de
Gergeau, une des places de sureté. Il épousa, en 1598, Anne de
Loyanne ou Loynes, dame de Maison-Villiers, fille d'Antoine,
conseiller du parlement de Paris, maitre des requêtes ordinaire en
l'hôtel de Navarre, seigneur de Fourmantier, de de Marie-Catherine
de Chazeray. De cette union naquirent six enfants : Isaac qui suit:
Madei.aine, morte jeune; Marie, qui fut mariée à Orléans, en 1620,
avec Tanchebeau. sieur de La Bretèche, et qui, restée veuve avec
deux tilles, épousa en secondes noces Paul de Pehen, seigneur du
Fay, à qui elle donna encore deux fille nommées Madelaine et Anne;
Judith, femme, en 1644, de Charles de Me aux, sieur de Charny; une
autre Judith, dont le sort est ignoré ; Anne, épouse de Jean
Desricourt de Licques, seigneur des Oteux, a qui elle donna, entre
autres enfants, Antoine et Florence. Le Dict. de la Noblesse nous
apprend peu de chose sur le compte d'Isaac Du Tertre. On y lit qu'il
servit avec le grade de capitaine dans un ré-gimenl d'infanterie et
qu'il épousa, en 1625, Anne de Roqnigny, fille Am-broise, seigneur
de Pelcheux, et Anne de Carlier. Il mourut avant 1643, laissant
Ambroi.se, Anne et Jaqueiine. Cette dernière se maria avec David
Regnard, sieur de Vestreghen, et le rendit père d'une fille nommée
également Jacqueline, qui sortit de France à la révocation (Arch.
Tt. 235)
Ambroise Du Tertre,
lieutenant-colonel dans le régiment de Schulemberg, épousa, en
1637, Francoise-Bonne de Cavrelle, héritière d'Antoine, seigneur du
Grand-Cordet, et de Bonne de Sucre. Il en eut Jean,
coloneld'infanterie au service de l'Angleterre, mort sans postérité;
Charles, qui ne fut point marié; Ambroise resta en France, se
convertit et fut mis en possession de tous les biens de sa famille.
Au commencement du
XVIIIe siècle, le seul représentant mâle de cette maison était
donc Ambroise, connu sous le nom de baron Du Tertre, qui s'éleva par
son mérite au grade de quarticr-maître général de la cavalerie
hollandaise et de colonel d'un régiment d'infanterie au service, des
Etats-Généraux. Il épousa Elisabeth de Haërscot dont il n'eut
qu'une fille mariée au baron de Bentinck.
source: Haag
DUTERTRE
(Alexandre-Maximilien) maréchal de camp et député. Né à
Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais) le 24 février 1774, il était fils
de Louis-Alexandre, capitaine d'infanterie et de
An-drée-Françoise-Maximilienne de Fléchin. Il devint en 1788, page
de Madame, comtesse de Provence, émigra au commencement de 1791 et
entra, à cette époque, dans la compagnie Royal-Bourgogne à l'armée
des Princes, où il servit jusqu'au 31 déc. 1792 et avec laquelle il
prit part aux combats de Mons et de Charlemont. L'année suivante, il
entra dans l'année hollandaise où il devait servir jusqu'en 1802.
Sous-lieutenant au rég. de Bentinck, il fut blessé plusieurs fois,
mais ne réussit à faire homologuer plus tard qu'un coup de feu à
l'aine reçu à la sortie de Nimègue en 1794. Le gouvernement
néerlandais le versa ensuite, comme lieutenant, avec rang de
capi-taine, au rég. des gardes "Prince Guillaume". Le 1er
juill. 1814, Louis XVIII le nomma sous-lieutenant avec rang de
lieutenant-colonel, dans la compagnie des gendarmes de la garde.
Promu colonel le 18 mars 1815, il suivit le roi en Belgique et fit
armer, dans la région d'Ypres, 1 500 hommes dont Bourmont prit le
commandement après sa désertion (supra t VI, col. 1520). Le 1er
juill. 1815, devenu commandant supérieur provisoire des arrond. de
S.-Orner, Boulogne, Montreuil et S.-Pol, Dutertre fit reconnaître le
roi et arborer le drapeau blanc. Louis XVIII lui confia, le 19 juill.
1815, le commandement supérieur de Calais et, le 11 nov. 1815, le
nomma colonel de la légion du Pas-de-Calais, qui devint, en 1820,
32e rég. d'infanterie de ligne. Ce corps quitta Metz à la fin de
1821 pour se rendre en Roussillon. Entré en Espagne en 1823 avec
l'armée du duc d'Angoulème, il se distingua à la prise de nuit de
la ville d'Hostalrich, à plusieurs combats devant Barcelone, ce qui
valut à son colonel la rosette de la Légion d'honneur. Le 26 mars
1824, le collège électoral du dép. du Pas-de-Calais l'envoya, par
248 voix sur 344 votants et 488 inscrits, siéger à la Chambre des
députés. Soutenant de ses votes le ministère Villèle, il fut
promu maréchal de camp le 22 mai 1825 et réélu député le 24 nov.
1827 par 158 voix sur 280 votants et 362 inscrits. La révolution de
1830 lui fit perdre son siège de parlementaire et amena son
admission au traitement de réforme de maréchal de camp. En 1838,
appuyé par le duc d'Orléans, qui lui avait accordé une audience,
et par le vice-amiral de Rosamel, ministre de la Marine, il sollicita
vainement une pension de retraite. Il mourut le 15 mars 1851 à
S.-Omer, ayant épousé, en 1820, Claire Blanche Charlotte de
Couronnel Il eut un frère maire de S.-Omer et des neveux maires
d'Arques. Son titre de vicomte ne parait pas avoir été reconnu par
les autorités militaire de l'époque et il n'est pas question de lui
dans les ouvrages de Révérend concernant les anoblissements sous
l'Empire et la Restauration.
Arch. de la Guerre. —
Piron, la 32e demi-brigade. -R. et C. — L'Industriel calaisien du 5
janv. 1833.
H. Duchêne-Marullaz
(source: Dico Bio Fr)
Selon:
TERTRE (du) frère d'un
ancien page de la Petite Ecurie, recommandé par la duc d'Aumont, il
assure les fonctions de vice-consul à Seyde auprès du chevalier de
Taulès, consul général de Syrie et de Palestine, de 1773 à 1780.
[source: Anne MEZIN, les consuls de France au siècle des Lumières
1715-1792, 1995
Voici le manuscrit
complet:
[EN COURS DE
RETRANSCRIPTION]
généalogie
restranscrite à partir un cahier écrit par Louise du Tertre
comtesse du Saint-Empire, veuve du lieutenant de vaisseau Christophe
du Bessey de Contenson, tué à Sébastopol le 22/4/1855 et faisant
partie du fonds de Pontamailly. Ce cahier étant copie conforme à la
généalogie qui est entre les mains des du Tertre d'Arques près de
Saint-Omer (château appartement maintenant aux Durand, propriétaire
des Cristalleries d'Arques).
Généalogie de la
Maison Dutertre ou Tertre (du).
Cette maison ne connait
d'autre origine que celle de la Province du Boulonnais, généralité
d'Amiens, où elle était reconnue comme noble dès l'an 1195, ce qui
se voit par une chartre de l'Abbaye de Beaulieu, ordre de
St-Augustin, fondée dans cette province par Eustache de Fienne en
l'an 1170. distante d'une lieue des terres du Tertre et de Boursin
que Daniel du Tertre possédait dès lors, ce qui fait présumer que
ledit Daniel du Tertre ou ses auteurs ont donné leur nom à ce fief
en y fixant leur demeure.du
Les preuves de son
antiquité ainsy que ses alliances distinguées qu'elle a toujours
fait avec les maisons les plus illustres de sa province sont
constatées par les titres originaux qui sont entre les mains de Mr
le Vicomte du Tertre, ainé de cette maison, ainsi que nombre de
dépôts publics et privés qui seront cy après rapportés.
Il est certain que
malgré les plus exactes recherches faites dans cette province, qu'il
ne s'est trouvé aucune note que les fiefs, terres et seigneuries du
Tertre et de Boursin ayent été possédés avant ce temps par
d'autres seigneurs que ceux de cette maison, et qu'ils y ont toujours
fait leur principal demeure depuis ce temps jusqu'en 1520, que ces
terres ainsi que celles de Vuistrethün, Cambronne, Neufchatel et
autres sont passées dans la maison Vuavrans par le mariage de
Jacqueline du Tertre, fille ainée et unique du premier mariage de
Gallas du Tertre avec demoiselle Anseline de Croix, fille de sire
Guilhaume de Croix, seigneur de Zuvestucq et de demoiselle Augoüt du
Pont-Chastel, dont Jean du Tertre, fils dudit Gallas, d'un 2eme
mariage avec demoiselle Marie Regnaut, n'hérita que du quint -
attendu que ledit Gallas son père, s'était déssaisi de la
propriété des fonds par le contrat de mariage de ladite Jacqueline
du Tertre, sa fille en premières noces, avec messire Philippe
d'Aigneville, seigneur de Herselaine, ne s'étant réservé qu'une
pension alimentaire ce qui a obligé ledit Jean du Tertre, son fils,
de réclamer lui revenir de la succession de son dit père,
conformément à la coutume des lieux ........ Il a été jugé par
arrêt du parlement de Paris du 12 janvier 1577, que ledit Jean
n'aurait que le quint seulement dans les biens que son père avait
données à sa fille par son contrat de mariage à cause de la
donation et abandon qu'il luy avait fait de la propriété des fonds
et autres biens que ledit Gallas aurait pu hériter ou acquérir
depuis ladite donation.
Mr le Vicomte du
Tertre, ainé de cette maison, possède encore une partie des biens
dans ladite terre de Boursin, provenant dudit Jean du Tertre, dont il
descend directement. Le long temps que les seigneurs de cette maison
ont suivi les Ducs de Bourgognes dans leurs différentes guerres,
étant alors Comtes et souverains du Boûlonnais, ce qui est prouvé
par un nombre de monstres et payements des gens de guerre des Ducs de
Bourgogne dans les années 1357.. 1359 .. 1360 .. 1405 .. 1407. et
autres, dans lesquelles ils sont désignées et desnommés écuïers,
et chevaliers du paÿs de Picardie, leur a fait égarer beaucoup de
leurs titres.
Jusqu'en l'an 1477 que
cette province a été réunie à la France sous Louis XI, au service
de laquelle, ils n'ont pas discontinués d'être attachés depuis ce
temps, un très grand nombre de titres anciens du Boûlonnais sont
déposés à la chambre des Comptes du Parlement de Dijon où les
anciens Ducs de Bourgogne, Comtes du Boûlonnais, faisaient leur
résidence.
Les ravages que les
Anglais ont fait depuis dans cette province, pendant 200 ans qu'ils
en ont été possesseurs, jusqu'en 1550 qu'elle fut remise à Henri
II roi de France, luÿ ont encore ravi ainsi qu'à bien d'autres
familles les titres les plus précieux, pour prouver son antiquité
au delà des années ci-dessus citées, ayant emporté avec eux tous
les titres et papiers que se trouvaient dans les dépots publics de
la province, fait à la sénéchaussée ou dans les greffes, mais
l'alliance que fit Jean du Tertre, seigneur du Tertre, de Boursin, et
autres lieux, avec demoiselle Jeanne de Boûrnonville, fille ainé de
Jean de Boûrnonville, dit « à la barbe », chevalier,
seigneur de Rinqesent, St-Martin, Tardinghem en Boûlonnais, dont
cette maison est originaire et dans laquelle existe le duché de son
nom, vers l'an 1380, maison deja illustre dés ce Temps, puisque
Lÿonnel de Boûrnonville, son frère, avait épousé Anne de
Villiers, soeur de Jean de l'Ile Adam, chevalieur de la Toison d'or,
et Maréchal de France ,joint aux qualités de chevaliers qu'il
avaient dès lors prouvé bien évidemment qu'ils étaient reconnûs
pour nobles d'ancienne race et descendants de Daniel du Tertre,
vivant et reconnu pour tel, dès l'an 1195.
Noms des différents dépôts ou des auteurs où se trouvent les
preuves de l'Ancienneté de cette maison
1. Chez Mr le Vicomte
du Tertre.
2. Dans les registres
déposés à la Chambre des Comptes de Dijon.
3. Dans les registres
déposés à la Chambre des Comptes de Lille.
4. Dans les registres
déposés à la Chambre des Comptes de Paris.
5. Dans plusieurs
Monstres déposés au Cabinent des Archives à la Bibliothèque du
Roÿ, rue de Richelieu à Paris
6. Dans le Nobiliaire
de Picardie déposé audit Cabinet du Roÿ dans lequel on trouve,
tout à la fin, la généalogie de du Tertre. Manuscrit sur la
dernière page.
7. Dans le Nobiliaire
de Picardie, déposé dans la bibliothèque de l'Abbaÿe de
Saint-Faron à Meaux, auquel est joint l'Arrêt de Noblesse rendu
contradictoirement par Mr Hierosme Bignon, alors Intendant de
Picardie, du 19 décembre 1697.
9. Dans le Père
Anselme du Fournÿ, Père Ange et Simplicien dans leur Histoire
Généalogique et Chronologique de la Maison Royale de France, des
Pairs, Grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roÿ et des
anciens Barons du Royaûme... Troisième édition.
10. Dans Charpentier,
dans son Histoire et Traité Généalogique du Cambrésis. Article de
la maison Boûrnonville p 308.
11. Dans Haudiquet de
Blancourt, dans son traité Généalogique fait en 1693 page 515
12. Dans les ouvrages
de Mr Le Laboureur, manuscrits très considérables déposés chez Mr
Chérin, au Cabinet des Archives, dans la 1ère chambre, sur la
dernière planche en bas, en entrant à gauche.
13. Dans « La
Chesnaye des Bois ». Dictionnaire de la Noblesse.
14. Dans la déclaration
des fiefs et nobles Ténements faite pour parvenir à l'Echange du
Boulonnais « entre Louis XI, Roÿ de France et les Ducs de
Bourgogne alors Comtes de Boulogne, Saint-Pol, Auvergne, Nivernais
etc en l'an 1476 et 1477. Laquelle déclaration est déposée à la
Chambre des comptes à Paris, dont copie se trouve à la Maison de
ville de Boulogne et au bureau de la Subdélégation.
15. Dans le Rôle de la
déclaration des fiefs et arrière fiefs du Comté de Boulonnais,
fait le 5 Août 1550, déposé au greffe du Bureau des Domaine à
Boulogne.
16. Dans un livre
manuscrit qui contient depuis le 1ere époque connue, les noms des
Gouverneurs, Seneschaux et Lieutenants Généraux du Boulonnais fait
par Jean Scotte de Verling, lieutenant particulier de la
Seneschaussée de Boulogne, en 1676, qui dit: « Louis du
Tertre, de la branche des du Tertre d'Esclamy. Ancienne noblesse du
Boulonnais rapporté et repris dans la chartre de l'Abbaye de
Beaulieu en 1195 ». Chez Mr de Rosamel, en son château à
Frencq en Boulonnais.
17. Dans nombre de
registres, sentences, conventions et assemblées du Corps de la
Noblesse du Boulonnais, convocations de l'arrière-banc, déposés au
greffe de la Séneschaussée de Boulogne.
18. Chez Mr d'Hozier,
généalogiste du Roÿ, pour la preuve de François du Tertre, reçu
Page du Roy, à la petite écurite en 1750.
19. Dans les registres
des Pages de la maison de Monsieur frère du Roÿ, pour la Preuve de
Alexandre-Maximilien du Tertre, reçu Page de Madame le 10 septembre
1787 par devant Mr First, généalogiste de la maison.
20. Dans plusieurs
Terriers de la seigneurie et Marquisat de Fiennes en Boulonnais, à
cause des fiefs tenus et mouvants de la ladite seigneurie, nommément
de la Vicomté.
21. Chez Mr Le Marquis
de Blimont, à son château de Pandu près de St-Valery-en-Picardie,
à cause de son alliance avec la maison de Sempis par laquelle lui
est passée la Baronnie d'Ordre et seigneurie du Mainil, qu'il a
vendues depuis à Mr d'Huiquet, présentement Baron d'Ordre dont les
Terres et seigneuries du Tertre et de Bourson relèvent.
22. Chez Mr d'Huiqet,
seigneur de la Baronnie d'Ordre en son château de Haquinghem en
Boulonnais, à cause de la seigneurie du Mesnil dont relèvent les
Terres et Seigneuries du Tertre et de Boursin, aux droits comme
ci-dessus de Mr de St-Blimont.
23. Chez Mr Dixmude de
Montbrun en son château de Rocq en Boulonnais, à cause de la
Vicomté de Fiennes.
24. Dans les titres de
Mr le Comte de Béthune à cause de sa terre de Souverain-Moulin en
Boulonnais
25. Dans les archives
du Prieur de St-Martin à Paris, rue St-Martin
26. Dans les
différentes recherches et notes de Dom Wilvietes, Bénédictin, à
l'Abbaye de St-Germain des Prey à Paris, où est son dépôt.
27. Dans le cabinet de
Mr Fabre, avocat, rue des Billettes, au Marais à Paris.
28. Chez Mr Vuarosquer
de Combre, généalogiste à Paris
Daniel du
Tertre,seigneur du Tertre et de Boursin en Boulonnais
1195
Chartre de l'Abbaye de
Beaulieu en Boulonnais Généralité de Picardie en 1195. Ordre de
St-Augustin fondé par Eustache de Fiennes en l'an 1170.
Laquelle chartre
contient une donation de 22 paulquins d'avoine à prendre sur le
terroir d'Assewignle, présentement nommé le Barreaux appartenant
présentement à Mr de Guiselain des Bareaux, situé entre Marquise
et Ardingham en Boulonnais, faite à cette abbaye par Baudouin,
connestable du Boûlonnais et Ida, sa femme en date du 5 juin 1195,
dans laquelle comparaissaient comme Témoins 9 gentilhommes de cette
province.. à savoir:
N. de Florincthun
Anselme de Chagu
Géraldo de Hestigneul
Rodulfo Marcalle
Daniel du Tertre
Gauffrido de Estance
Hugonne de Costaville
Vuillemo de
Esparlecques
S'ensuit l'acte de
confirmation de ladite Donation accordée par le Comte suzerain.
Cunéon du
Tertreseigneur du Tertre et de Boursin
1225
Ancien terrier en
parchemin de l'Abbaye de Beaulieu de l'an 1225.
Ce parchemin est en
long, les feuilles cousues les unes au bout des autres et se trouvant
en 1777 entre les mains du Sieur Cauche, fermier amodiateur de ladite
Abbaÿe où il demeurait. Cunéon du Tertre est qualitfié dans ce
terrier de Seigneur du Tertre et de Boursin.
Christophe du Tertre
1280
Christophe du Tertre
est repris dans un contrat d'Arrentement de l'an 1280.
I. Jean I du Tertre sgr
du Tertre et de Boursin d'où
II. Jean II du Tertre
chevalier sgr du Tertre et de Boursin allié à demoiselle Agnès Le
Cuvillier dont sont issus
1.
Jean du Tertre ci-après III.
2.
Pierre du Tertre ci-après IIIbis
3.
Nicolas du Tertre. Repris en la monstre du 22 avril 1377 à l'article
de Jean son frère avec lequel il servaient.
1357
Messire Jean du Tertre,
chevalier, fut pleigé (?) de la Dot constituée en mariage à Noble
Demoiselle Marie, fille de Messire Jean de Vergy, chevalier,
seneschal de Bourgogne, avec Noble Damoiseau sgr de Coligny et
d'Andelot, par Noble dame Gillette de Vienne sa mère, Dame de
Fontenet, du 25 janvier 1357.
Titre original dans les
archives de Mr le Comte de Champlit en Bourgogne (voir l'Histoire de
Vergy par Duchesne).
1357
Jean du Tertre est
repris comme chevalier dans une Chartre originale de l'an 1357 de
laquelle il se rend caution avec plusieurs autres grands seigneurs.
(Cabinet de Mr Fabri, avocat au Parlement de Paris demeurant en 1777
rue des Billette au Marais)
1359
Quittance du 20 mai
1359, donnée par Jean du Tertre, chevalier, au Trésorier des
Guerres du pays de Bourgogne, pour gaiges et ceux des quatre écuyers
qui servaient sous lui le Duc de Bourgogne, sous les ordres de Noble
Homme Maitre Jacques de Viennes, sire de Louoÿ, Général Capitaine
des dictes guerres.
(dont copie conforme
faite sur l'original déposé à la chambre des comptes de Dijon en
1777 le 31 janvier.
Autres quittances dudit
Jean du Tertre
1360
Du Tertre, chevalier,
du 12 avril 1360, donné à Robert Chennet, Trésorier de Bourgogne
pour lui, pour Guilhaume Le Bon aussi chevalier, de Guilhaume d'Arc,
écuyer, et de 5 autres écuyers avec lui, tous servant dans la
garnison de Montbar, sous le commandement de Louis de Tou(?), écuyer
capitaine dudit lieu...
(copie conforme faicte
sur l'original déposé à la Chambre des Comptes de Dijon le
31/1/1777)
1399
Compte de Pohées(?) de
Nielle, bailly de Lille, commencé en ...... fini en 1399. Dans
lequel il est dit que Gilles d'Egremont vendit une rente viagère sur
son fief d'Egremont à Jean, fils de Jean du Tertre et à Demoiselle
Le Cuvillier sa femme.
(Chambre des Comptes de
Lille, article des Domaines)
III. Jean III du Tertre
chevalier sgr du Tertre, Boursin, Le buisson fils de Jean du Tertre
et de damoiselle Agnès Le Cuvillier, allié vers 1388 à Damoiselle
Jeanne de Bournonville fille ainée de sire Jean de Bournonville (dit
à la Barbe) seigneur de Vinguessent, St-Martin, Tardinghem en
Boulonnois et de Masine(?) de Melle.
1387
[A COMPLETER]
Actes originaux
(analyse bienvenue):
- transaction en forme
de partage du 7.8.1707 de Suzanne de MAULDE veuve de Charles de
WAVRAN chevalier sgr de Boursin pc Junot notaire à Paris CXI-155
acte:A7403-A7409]
I. Gallas du TERTRE sgr
du Tertre et de Boursin x 1526 Anseline de CROIX x2.1552 Marie
REGNAULT +1590 d'où
du premier lit
1. Jacqueline x1. 1559
Philippe d’Aigneville écr sgr d’Herselaine x2. Charles de
WUAVRANS sgr de Boursin
du second lit
2. Jean DUTERTRE il fut
en procès avec Charles de WUAVRANS pour captation d'héritage - il
perdit son procès et n'eut que le quint.
Les frères Michel et
Gabrielde Esdras DUTERTRE furent assassinés en sortant de l’église
de Boursin par Charles de Wuavrans)
- transaction en forme
de partage du 7.8.1707 de Suzanne de MAULDE veuve de Charles de
WAVRAN chevalier sgr de Boursin pc Junot notaire à Paris CXI-155
acte:A7403-A7409]
+ preuves pour Malte de
Guillaume de Calonne de Courtebonne (AN M619) [
E3241]
En contradiction avec
http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=nathan2&lang=fr;p=christophe;n=de+fiennes
et de La Gorgue-Rosny
Actes originaux:
- preuves pour Malte de
Guillaume de CALONNE de COURTEBONNE 22.6.1679 AN M619 [
E3241]
[asc Belloy/Halluin]
I. (A) Philippe DUBOIS
x Jeanne LIEVIN d'où B.
II. (B) Robert de
FIENNES dit du Bois x Madeleine de BOUBAIX fille de Jacques sr de
BOUBAIX et Jeanne de BULCOURT(?) d'où
1.
Christophe qui suit III
2.
Floris dit Florent de FIENNES sr de la Rue x Madelaine DUGARDIN dame
de Rouvignis(?) veuve de Georges de BEAURAIN? sr de Barent ou Careul
capitaine d'infanterie fille de Guillaume sr de Rouvigny et Jeanne de
WAVRIN d'où postérité
3.
Anne mort à marier
IV. (art 57) Christophe
de FIENNES sr de Saint-Martin lez Adres(?) et Louchelez(?) x Jacques
de BAINCTUN/BENTHUN dame de Hanneveux fille de N. et Marguerite de
FLECHIN d'où art 65
1.
Marguerite dame de Saint-Martin ép1. 15.9.1571 pc Pierre d'Ostiel(?)
sgr de Fierlingen(?) bailly de Sommain(?) des villes d'Arling(?)
comté de Guiseur(?) Nicolas de HALLUIN chevalier sgr d'ATTIN ép2.
Robert de MONCHY sr de Cameron colonel d'un régiment d'infanterie
d'où du premier lit
a.
Jeanne de HALLUIN dame d'Atin, Landefay, .. x 21.12.1590pc Jean La
Sault et Claude Nauzan notaire à Ardres Charles sgr de BELLOY,
Sainct Liennarde et .. Marguerite du BOSC
2.
Philippotte x N. PIPPEMONT sr de Croix pres de St Pol fils de Jacques
sr de Croix et de la Vosse?
3.
Jeanne x Jean DELEVAL? +1572 capitaine d'infanterie fils de Jean sr
de Mauville et Claire de Beaumont
4.
fils mort sans enfants
I. art 39 N. de FIENNES
sr de Steenkerke? x N. GREBERT fille de Jacqeues et Catherine LE
POIVRE d'où
II. art 47. Bauduin de
FIENNES x1. Adrienne de WISSOCQ d'où neuf enfants x2. Marguerite de
GROSPRE fille de et de HANON?d'où art.58 nombreuse postérité.
source: Inventaire ces
registres des insinuations du Châtelet de Paris, regnes François
Ier et de Henri II - Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de
Pontoise. 4-5 - Mémoires de la Société académique d'archéologie,
sciences et arts du département de l'Oise, 1877 page 305 et Mémoires
de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du
département de l'Oise, 1847 page 807 – arbre dhunebourg37
armes: « d'argent
semé de fleurs de lis de sable »
famille originaire du
Beauvaisie ou elle possédait la seigneurie de Châteaurouge, petit
bourg de la paroisse de Cauvigny au baillage de Clermont-sur-Oise et
celle de Fercourt dans la même paroisse. La fortesse de Châteaurouge
joua un rôle important prendant les guerres des 14 et 15e siècles,
et pendant les troubles de la ligue.
I. Gilles du FAY
+av1483 (notoriété suite succession) seigneur de Chastaurouge alias
seigneur de Farcout, Heudricourt en Santerre, Fay-sous-le-Bois et
autres lieux en Beauvaisis conseiller et chambelan du roi x Jeanne de
LANVIN de BLERENCOURT (alias Jehanne de LOUVAIN, Jeanne de LANCIEN)
d'où
1.
Antoine du FAY qui suit II.
2.
Helène du FAY +1506 x Julien de CHAUMONT ca1509 +av1512 seigneur de
Quitry, Boissy, Belestre, et Berticheres chevalier, conseiller et
chambellan du roi, fit foy et hommage au roi en 1484 de la terre et
seigneurie de Guitry relevant du château de Neufle au baillage de
Gisors d'où postérité cf père anselme notice Chaumont. Il y a une
sentence arbitrale entre lui et Antoine du FAY chevalier seigneur de
Farcourt et Laignicourt en Beauvaisis le 23.8.1499 [cf Cartulaire de
l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise. 4-5 page 68]
II. Antoine du FAY
seigneur de Fercourt et de Châteaurouge alias ca1483, 1499 x
Marguerite de BOSSUT +6.2.1506 dlle de Longueval fille de Lancelot de
BOSSUT et Marguerite de BERLAYMONT d'où
1.
Jehanne du FAY mineure 1483
2.
Helène du FAY x Charles de PELLEVÈ seigneur d'Octeville, d'Asnayé,
Liancourt, etc d'où 13 enfants dont le cardinal de Pellevé, etc
3.
Antoine qui suit III.
III. Antoine du FAY
chevalier seigneur de Farcourt et Laignicourt en Beauvaisis x Jeanne
de CREVECOEUR veuve de Jean de CLERY fille de Antoine de CREVECOEUR
seigneur dudit lieu, Thoix, Juvignies, Thiennes etc et Marguerite de
la TREMOUILLE dame de dours (elle même fille de Jean et N. de
CREQUY) [cf ascendance Crevecoeur in Mémoires de la Société
académique d'archéologie, sciences et arts du département de
l'Oise, 1877 page 305 et Mémoires de la Société académique
d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, 1847 page
807] d'où
IV. Gilles de FAY
écuyer seigneur de Châteaurouge, seigneur et châtelain de Pont
pour moitié 1535 , seigneur par moité de Chevreuse et de Maurepas
1529 x Ide L'ORFÈVRE (alias Yde de LORFÈVRE) d'où
1.
Marguerite de FAY ca1553
2.
Marie de FAY ca1553
3.
Jacques de FAY vicomte de Comporte et seigneur de Montru, il vendit
comme héritier de son fère Jean, les droits qui restait à lui sur
la châtellenie de Maurepas en 1558
4.
Jean de FAY écuyer seigneur de Maurepas, seigneur de Châteaurouge
mineur 1536
5.
Louis de FAY °Châteaurouge écuyer seigneur de Maincourt sise entre
Dampierre et Lévy (Lévy-Saint-Nom), dans la mouvance de la terre et
seigneurie de Beaurain chevalier de l'ordre de Jérusalem 1549
(source: revue nobiliaire 1876)
(Lorfebvre)
source: Bulletin de la
Société historique de Compiègne, 1878 page 87 – Abbé Lebeuf,
Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris - Tome 3, 1883
I. Pierre LORFEVRE x
Jeanne LAILLIER fille de Michel LAILLIER d'où
1.
Pierre LORFEVRE x Jacqueline BAILLET d'où
a.
Bertrand LORFEVRE conseiller du roi x Valentine LHUILLIER
b.
Jeanne LORFEVRE x1. Pierre de CÉRISAY président de la cour des
aides ca1507 en procès avec Bertrand Lorfèvre x2. Charles de
L'HOPITAL seigneur de Vitry
c.
Anne LORFEVRE x François JUVENEL des URSINS
d.
Valentine LORFEVRE x Jean GIRARD seigneur de Besons
2.
Jean quis suit II
II. Jean LORFÈVRE
châtelain de Pont-Saint-Maxence x N. de CHANTEPRIME fille de Jean de
CHANTEPRIME et Marguerite LE VERTAT, Jean de CHANTEPRIME fils de
Guillaume de CHANTEPRIME dont la soeur avait épousé Pierre de
CANTELEU maitre des comptes et dont le père Pierre de CHANTEPRIME et
le grand-père François de CHANTEPRIME furent trésorier des
finances d'où
IIII. Pierre L'ORFÈVRE
seigneur châtelain de Pont-Ste-Maxence x Françoise de CANTELEU d'où
1.
Marie L'ORFÈVRE x Jehan de PIPPEMONT seigneur de Croix, seigneur
et châtelain de Pont pour moitié 1535
2.
Ide L'ORFÈVRE (alias Yde de LORFÈVRE, Yde LORFÈVRE) elle fait une
donation à son mari en raison des frais « impenses et
sollicitudes par lui faictes et soustenus » dans plusieurs
procès engagés au sujet des terre et seigneurie de Cressonsacq
mouvant du château de Clermont (Oise), de la moitié de la terre et
seigneurie de Pont-Sainte-Maxence, et de l'usufruit de la baronnie de
Chevreuse, en cas de gain du procès engagé au Parlement pour cette
baronnie depuis 1530 (Y86 f°203v° 12.4.1540 et Mémoires et
documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet,
1873 page 306) x Gilles de FAY écuyer seigneur de Châteaurouge,
seigneur et châtelain de Pont pour moitié 1535 d'où postérité
Inventaire des archives
anciennes du château de Chantilly:
Aveu et dénombrement
des mêmes fiefs, par Pierre Lorfèvre, châtelain de
Pont-Sainte-Maxence,
1417.
« Na que depuis Pierre
Lorfèvre, seigneur chastelain de Pont, y a eu Jehan Lorfèvre, sr
chastelain
dud. Pont, qui vivoit
en l'an 1472, et du depuis y a eu encorres ung Pierre Lorfèvre, sr
chastelain dud. Pont, qui vivoit en l'an 1505, comme appert par le
procès-verbal des coustumes de Senlis faictes en l'an 1536. Par le
compte du domaine de Creil pour l'année 1536, appert Gilles de Fay,
sr de ChasteauRouge, et damle Yde Lorfèvre, sa femme, avoir faict
leur foy et hommage pour moitié de lad. s'" du Miesnil, à elle
escheue par le déceds de Pierre Lorfèvre, son père,... et Jehan de
Pipemont, sr de Croix en Tartenois, avoir faict à Creeil la foy et
hommage pour l'aultre moitié, à luy donnée en traictant le mariage
de luy et de-damle Marie Lorfèvre, sa femme
cf: Mémoires et
documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet,
1873 sur la terre de Chevreuse et Mémoires de la Société des
sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise – 1859
et Mémoires et documents publiés par la Société archéologique de
Rambouillet – 1876 page 466 (le plus complet)
I. Antoine de CANTELEU
+1517 seigneur de Chevreuse et de Maurepas en 1494 et 1507 et Ide de
CHEVREUSE, elle même héritière de Nicolas de CHEVREUSE alias
Colard de CHEVREUSE seigneur de Chevreuse et de Maurepas (personne
qui sous Louis XI vit sa terre confisqué car retirer vers le parti
ennemi du roi et rétabli en 1484. d'où
1.
Charles de CANTELEU
2.
Françoise de CANTELEU d'où
a.
Ide L'ORFÈVRE héritière en 1529
- Claude de CANTELEU x
Gallois de BAILLEUL seigneur de Longpont baron de Chevreuse à cause
de sa femme ca1541, en procès avec Gilles de FAY seigneur de
Châteaurouge 1541, et 1542.
source: A de Reilhac,
Jean de Reilhac: secrétaire, maître des comptes, géneral des
finances et ambassadeur des rois Charles VII, Louis XI & Charles
VIII. Documents pour servir à l'histoire de ces règnes de 1455 à
1499, Volume 1, 1886 et
Il y a plein de
généalogies différentes sur les chanteprime!
ex: Mémoires et
documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet –
1876:
I. François de
CHANTEPRIME trésorier des finances d'où
II. Pierre de
CHANTEPRIME d'où
1. N. x Pierre de
CANTELEU maitre des comptes
2. Jean qui suit III.
III. Jean de
CHANTEPRIME x Marguerite LE VERTAT d'où
1. N. de CHANTEPRIME x
Jean LORFÈVRE
châtelain de Pont-Saint-Maxence x N. de CHANTEPRIME fille de Jean de
CHANTEPRIME et Marguerite LE VERTAT, Jean de CHANTEPRIME fils de
Guillaume de CHANTEPRIME dont la soeur avait épousé Pierre de
CANTELEU maitre des comptes et dont le père Pierre de CHANTEPRIME et
le grand-père François de CHANTEPRIME furent trésorier des
finances
http://www.famillesparisiennes.org/public/caussin/vigny2.html
+
I. Jean de CHANTEPRIME
seigneur de la Prime bourgeois de Sens 1332 x Louise? de LA MOTHE
II. Adam de CHANTEPRIME
conseiller au parlement de Paris 1359 x Jeanne de LONGUEJOUE
III. Jehan de
CHANTEPRIME +15.10.1411 Sens controleur général des finances de
Charles V en 1399 Gillette de DORMANS (des sources arbres donne x2.
Catherine LA PELLETERIE d'où Jean)
IV. Jean de CHANTEPRIME
écuyer maitre des comptes seigneur de Bonneuil-sur-Marne x
Marguerite LE VERAT fille de Pierre LE VERRAT seigneur de Crosne
écuyer d'écurie, bailli de Montargis, capitaine au château de
Vincennes, prévôt de Paris 1421-1422 d'où
1. Marguerite de
CHANTEPRIME dame de la Queue-en-Brie, Pontault, Bonneuil-sur-Marne,
les Bordes etc x 1466 Jean de REILHAC secrétaire et général des
finances des rois Charles VII et Louis XI, notaire et secrétaire de
Charles VII et de Louis XI, maître des comptes (10 août 1465),
général des finances de Languedoïl (1466-1468)
I. François de
CHANTEPRIME °1330 +18.1.1417 (testament AD89 G135 17.1.1417)
seigneur de Dyant, receveur général des aides d'abord par
intermittences puis permanente de 1382-1409, conseiller et maitre des
comptes ordinaire 1381 et extraordinaire par ordonnance du 14.7.1410,
à cause de son grand âge, en exercice jusqu'au 14.1.1417 qu'il
décéda. Dans son testament il veut être enterré dans l'église
Saint-Hilaire de Sens, devant le grand autel x Regnaude BLANCHET
fille de Pierre BLANCHET secrétaire du roi et Isabeau PELLETIER, et
soeur d'un aumonier du roi, trésorier de la Sainte-Chapelle d'où
- Jehan CHANTEPRIME
général des finances, garde des chartres, maître ordinaire des
comptes, reçu maitre extraordinaire le 5.8.1399, en exercice
jusqu'au 15.10.1410 qu'il décéda x Gilette de DORMANS soeur du
Chancelier, premier président. (source: Coustant d'Yanville sur la
chambre de s comptes).
cf: Françoise Autrand,
naissance d'un grand corps de l'état, les gens du parlement de
Paris, 1981
« La branche
parisienne continue avec Guillaume Chanteprime, fils de
Pierre, qui occupe un siège de 1396 à 1408 et Gilles de Clamecy en
faveur de qui résigna son oncle Jean Chanteprime en 1406. 1418
marque une rupture, mais à la fin du siècle il y a une résurgence
de la famille au Parlemenet avec Renaud de DORMANS conseiller en 1471
et maitre des requêtes de Louis XI, et d'autres encore au XVIe
siècle
I. Pierre LE VERRAT
d'où
1. Denise LE VERRAT x
1436 Jacques BERNARDINI marchand lucquois
Source: Alexandre
Tuetey, Journal d'un bourgeois de Paris, 1405-1449
Pierre
le Verrat, seigneur de Crosne,
écuyer d'écurie
du roi,
institué
bailli de Montargis le 27
décembre
1415, résigna ses
fonctions le 30 mai
1416. Après
l'attentat de Montereau, il fut
envoyé en Picardie et
en Champagne avec mission de notifier aux habitants
des bonnes villes la fin
tragique du duc de Bourgogne et resta
absent
près
de trois mois.
Capitaine du château de
Vincennes vers le milieu de l'année 1420,
il fut nommé prévôt
de Paris
le
31
juillet i421 et figure
au début de l'année 1423
parmi les
officiers
du régent qui
négocièrent la reddition de
Meulan.
Pierre
le Verrat se
signala par de nombreux services
rendus dans maintes
occurrences, notamment à
l'occasion
de la garde des forteresses de
Sens, de Melun, du Bois
de Vincennes, et reçut pour
ses gages arriérés une
portion de la châtellenie de
la Queue-en-Brie, confisquée
sur
Jeanne Gencien, avec
hi terre de Grandpré, plus une maison dite «t
la maison de Buye .»
Pendant qu'il était capitaine de Sens,
il lui arriva une assez singulière mésaventure ; en
1426, cinq otages confiés à
sa garde par le comte de Salisbury trompèrent la surveillance
du lieutenant de Pierre le Verrat, alors à
Paris, et s'échappèrent par
les fossés ; le comte
de Salisbury rendit Le Verrat civilement responsable de
l'évasion
et
l'assigna devant le Parlement
de Paris. A la
date
du 14 novembre 1432, le
même personnage,
désormais fixé à Paris,
fut chargé
par le Parlement
d'arrêter toutes les dispositions concernant
les obsèques et
funérailles de la
duchesse de Bedford et
prit part,
le 12 janvier
1436, aux
délibérations du Conseil tenu
à l'effet d'organiser
la défense
de
la capitale
menacée (Ibid.,
X1a 1481, fol. 63,
112 v°). Après
l'expulsion des Anglais,
il dut se
retirer
auprès du duc de Bourgogne,
dont il devint l'un
des conseillers. Ses biens confisqués
furent
attribués au sieur de Coetivy
avec
2,000 saluts d'or provenant du douaire de
sa fille. Pierre
le Verrat,
qui décéda avant septembre
1440,
avait épousé
Catherine Alory, veuve de Guillaume Barbery; sa fille Denise
fut mariée
à un marchand lucquois établi
à Paris, Jacques Bernardini,
qui, en 1436,
se réfugia à la
Bastille
avec les Anglais et se
retira à Rouen. Les autres
filles de Catherine
Alory, nées de
son premier
mariage,
épousèrent Pierre
de Landes, Jean
Chanteprime et Jean Piédefer
Le
Moyen âge : bulletin mensuel d'histoire et de philologie / direction
MM. A. Marignan, G. Platon, M. Wilmotte, 1915
Pierre
Le Verrat, seigneur de Crosnes (Bibl. nat., Clairambault 763, p.
137), écuyer et maître d'écurie du duc de Guyenne, devint bailli
de Montargis le 27 décembre 1415, et résigna ces fonctions en mai
1416, (Tuetey, Journal de Nicolas de Baye, t. II, p. 234 et 253).
Bourguignon convaincu, il fut chargé d'annonceren Picardiele
meurtre de Montereau; il devint capitaine de Vincennes en 1420 et
prévôt de Paris le 31 juillet 1421. Demeuré fidèle à Philippe
le Bon, il mourut avantle mois de sep- tembre 1440. Il avait épousé
en premières noces Catherine, veuve de Guil-
laume Barbery,
ancien trésorier de l'épargne, partisan du duc de Bourgogne, morte
après février 1427 (Bibl. nat., Clairambault, 763, p. 125). Il
épousa en secondes noces Marie Alarie, avec qui il acquit vers 1435,
sur Jean Flavy et Perette sa femme, une maison rue Saint-Antoine,
près du chevet de l'église du même nom (Bibl., nat., Clairambault
763, p. 138). Il semble avoir eu deux filles; l'une Denise épousa
Jacques Bernardini, Lucquois établi à Paris (Tuetey, ouvr. cité,
p. 156, note 2) l'autre Marguerite épousa Jean Chanteprime (Bibl.
nat., Clairambault, 763, p. 312)
copyright Jacques Le Marois - Dernière modification: Mar 2011 - Vous êtes libre de piocher dans ces travaux. En échange je vous demande de citer vos sources et dans la mesure du possible de partager également vos travaux.
La page d'origine est http://www.lemarois.com/jlm/data/c09adutertre.html
Il peut y avoir des compléments dans le tableau d'ascendance correspondant (c09)