ET/XCVI/130
Le 28 juillet 1683
Bail
Pris photos
Fut présent André Deguerre, barbier et valet de chambre de Monsieur Duc d’Orléans dmt rue des Vieux Augustins paroisse Saint Eustache au nom et ayant pouvoir de François Sanglier, escuyer, seigneur de Vaon et autre lieux par sa lettre par sa lettre miscive à luy escrite dattée à Vaon près Loudun du 20è du présent mois sdemeurée cy jointe après avoir estée paraphée
ET/XCVI/131
Le 12 décembre 1683
Pris photos
Fut présent le sieur André Deguerre chirurgien barbier et valet de chambre ordinaire de son altesse royalle Monsieur, frère unique du Roy, duc d’Orléans ,demeurant à Paris rue des Vieux Augustins paroisse St Eustache au nom et comme procureur de François SANGLIER, escuier, sieur de la Gabillere les de Saon et de dame Marie ARONDEAU son épouse […] par lesquels lesd sieur et dame de La gabillere led sieur Deguerre promet faire ratiffier le présent contrat et les faire obliger solidairement à l’entretenement d’iceluy et garantie de la maison cy après déclarée et d’en fournir acte valable en bonne forme […]
Lequel aud nom a reconnu et confessé avoir vendu, ceddé , quitté , transporté et délaissé de maintenant à toujours […] à honorable femme Marguerite MONNARD, veuve de Jean ALAIN, vivant commissaire contrateur juré mouleur de bois , BDP, y demeurant rue de Beauvais paroisse SG l’Auxerrois à ce présente et acceptante acquéreur pour elle, ses hoirs et ses ayant cause
Une maison scize en cette ville de Paris rue de Seine quartier SGP où est pour enseigne L’Autruche concistante en deux corps de logis, l’un sur le devant composé d’une boutique, allée sur le costé, une chambre au premier estage ayant veüe sur la rue , autre chambre à costé gauche d’icelle dans laquelle on entre par une petite gallerie, laquelle chambre est au dessus et règne en partie le long du passage allant à la maison du Lyon Noir et dont la veüe est sur le passage ainsy que sur lad petite gallerie en partie, deux autres chambres au second estage disposées comme celles du premier estage aux pareilles veües et gallerie, une chambre au troisième estage ayant veüe sur lad rue et par laquelle on entre dans une autre qui a veüe sur led passage de la maison du Lyon Noir, grenier au quatriesme ayant veüe d’un bout par devant sur la rue , d’autre bout par derrière tant sur la cour de lad maison, présentement vendue (tant) par une lucarne que par une fenestre sur led passage dud Lyon Noir et un petit cabinet à costé ayant aussi veüe sur led passage.
Et le corps de logis de derrière conciste en une salete (sic) ou cuisine par bas au rez de chaussée de la cour, trois chambres l’une sur l’autre qui ont veüe sur la dite maison du Lyon Noir (par) chacune béé de croisée de quatre pieds de hault et de deux pied et demy de large et une autre veüe de mesme hauteur et largeur sur led passage, deux aisances audit corps de logis de derrière, deux caves , l’un sous lad boutique que sous led passage du Lyon Noir, ainsy que lad maison des lieux poursuit et comporte de toutes parts et par ensemble tenant d’une part et aboutissant par derrière à lad maison du Lyon Noir appartenant au sieur de …. frère dud sieur de la Gabillière, d’autre part à ______________, aboutissant par devant sur lad rue de Seine ; à présent tenue à loyer par Jean Duny suivant le bail qui lui en a esté fait par led sieur Deguerre aud nom moienant 500 livres de loyer par an passé par devant Me de Beaufort et Moufle, les notaires soussignés le 28 juillet dernier,
Apartenant aud sieur de la Gabillière de son propre comme héritier en partie du deffunt messire Guillaume Sanglier, seigneur de Joüé et dame Anne de Vellefaux , sa femme, ses père et mère, et à luy advenüe par le partage faict des biens de leurs successions entre luy et ses cohéritiers passé par devant Champigny notaire à Chinon le 6e may 1678.
Estant en la censive des seigneurs … dont elle est mouvante et chargée des cens et droits seigneuriaux qu’elle peut debvoir que les parties n’ont pü déclarer de ce enquis pour satisfaire à l’ordonnance pour toutes et sans autres charges franche et quitte des arrérages des dicts cens et droits seigneuriaux du passé jusqu’à ce jour , pour de lad maison jouir, faire et disposer par lad acquéreure, ses hoirs et aiant cause
comme de chose à luy apartenant avec mesmes examptions et franchises avecq les quelles led sieur de la Gabillière en a jouy ou deub jouir en conséquence dud partage ou autre tiltre antérieur ou subsequent. À commencer lad jouissance du premier jour de janvier prochain.
Cette vente est faite à la charge desd cens, droits seigneuriaux et outre moyennant la somme de huit mille huit cent livres sur laquelle led sieur Deguerre aud nom confesse avoir reçu de lad acquéreure qui luy a baillé, payé, compté en présence des deux notaires sousignés en louis d’argent et monnaye, le tout bon celle de deux mil livres dont il s’est tenu content et la quite. Pour les six mil huit cent livres restants lad acquéreure promet et s’oblige les bailler, payer auxd sieur et dame de la Gabillière ou aud sieur Deguerre leur procureur à Paris ou au porteur incontinent après la persiction et deslivrance du décret cy après stipulé sans oposition ny saisie subsistante et cependant jusqu’à payement leur en payer les interests à compter dudict jour premier janvier prochain à raison du denier vingt. Lors duquel payement desd six mil huit cent livres lesd sieur et dame de la Gabillière seront tenus faire l’employ de la somme de quatre mil quatre cent livres en acquisition d’héritage bon et bien conduionnez qui demeureront obligez par privilège à la garantie de lad maison présentement vendue et sur lesquels demeurera transféré comme led sieur Deguerre aud nom le consent le douaire de la ditte dame de la Gabillière dont la ditte maison pouroit estre chargée au moyen de quoy des dicts héritages ne pouront estre cy après vendue vollontairement ny en justice par décret ou autrement qu’à la charge du dit douaire auquel lad maison présentement vendue pouroit estre sujet envers lad dame ou les enfants dud sieur de La gabillière en conséquence de leur contrat de mariage passé devant Bouchant notaire à Saumur le 20 juillet 1665 , … de quoy par la quittance du payement du prix de l’acquissition en héritages qui sera passée en cette ville en la présence de lad acquéreur à l’instant du payement de lad somme et sans déplacer sera fait mention que les deniers seront provenus du prix de la présente vente , expédition de laquelle quittance sera fournie à lad acquéreure avec copie en bonne forme du contrat de l’acquisition qui aura esté faite desd héritages par lesd sieur et dame de la Gabillière à leurs frais, et de plus les autres biens immeubles desd sieur et dame de la Gabillière et notament la terre et seigneurerie de Vaon et dépendances à eux apartenant scize en la paroisse de Saint Pierre des Trois Moustiers et province de Louvain, demeureront subdivisément obligez et hypotéquez aud douaire dont lad maison présentement vendue pouroit estre chargée et ils ne pourront estre par contrat volontaire de…. Autrement sans la charge dud douaire, et au payement desd desd 6800L sus stipulés et interests d’iceux lad maison est et demeure … obligée et hypotéquée par privilège et outre lad acquéreure y oblige hypotèque tous ses autres biens présents et advenirs sans que l’une des dittes obligations desroge à l’autre soubs lesquelles conditions le dit sieur Deguerre aud nom a transporté à la ditte acquéreure tous droits de propriété […]et fourny extrait dudit partage devant esnoncé signé F. Sanglier et signé Doutret notaire à Loudun, copie dud contrat de mariage signé Barangue notaire audit Saumur gardenotte dudit Boustaut et aussy copie signée F. Sanglier et dudit Doutret notaire, et une quittance passée par devant Anime notaire à Chinon le 4 mars 1681 par François de la Barre , escuier, sieur de Vaon, conseiller du Roy, lieutenant particulier au baillage dudit Chinon de la somme de deux mil livres à luy paiée par le dit sieur de la Gabillière pour partie du prix de la ditte terre de Vaon à luy vendue par le dit sieur de la Barre , lesquelles trois pièces le dit sieur Deguerre a certiffié véritable et ont esté par luy paraphée […] promettant fournir à la ditte dame acquéreure dans trois jours copie du contrat de l’acquisition de laditte maison présentement vendue , estant convenu que pour purger les hipothesques la ditte acquéreure la fera décreter sur elle à ses frais en telle juridiction qu’elle advisera, et si aud décret il intervenoit des opositions procédant du…
Et le treiziesme jour dudit mois de décembre 1683 avant midy est comparu ledit François Sanglier, sieur de la Gabillière, nommé au contrat devant escrit estant de présent à Paris logé rue Mazariny à la Ville de Francfort lequel, après que lesd notaires soubsignés l’autre présent lecture luy a esté faitte dudit contrat et qu’il a dit le bien entendre, a volontairement iceluy tenu pour agréable, comme tel le ratifie , confirme […] reconnaissant avoir reçu dud sieur Deguerre aussy y nommé à ce présent qui luy a baillé et paié présents les notaires soubsignés en louis d’argent bon la somme de deux mil livres qui a esté paié contant (sic) audit sieur Deguerre comme son procureur sur le prix de la vente faitte par le dit contrat de la maison déclarée dont il quitte et descharge led sieur Deguerre
Le 6 juillet 1688
Par dvt les conseillers du Roy nottaires gardenotttes au Chatelet de Paris soussignez furent présents Me Charles Dorel BDP et dame Margueritte Monnard sa femme qu’il autorize à l’effet des présentes, elle auparavanr veuve dud sieur Jean Allin, fontainier des bastimens du Roy ,demeurant rue de Grenelle, paroisse Saint Eustache, […] lesquels ont déclaré er reconnu qu’à cause de lad Margueritte MONNARD ils sont propriétaires d’une maison scize à Paris, rue de Seine, quartier St Germain des Prez, à laquelle est pour enseigne L’Autruche concistant en deux corps de logis l’un sur le devant composé d’une boutique, salle à costé, une chambre au premier estage ayant veue sur la rue, une autre chambre à costé à gauche d’icelle dans laquelle on entre par une petite gallerie et le corps de derrière consistant en une sallette et cuisine au RDCde la cour, trois chambres l’une sur l’autre qui ont vue sur la cour de la maison du Lion Noir , chacune bei des croisées de 4 pieds de hault et de 2 pieds 1/2 de large et une autre veue de mesme hauteur et largeur sur led passage de la maison du Lion Noir , deux aisances aud corps de logis de derrière , deux caves tant sous lad boutique que soulz lzd passage du Lion Noir et autres lieux apartenances et dépendances ainsy qu’elle se poursuit et comporte tenant d’une part et aboutissant par derrière à lad maison du Lion Noir, d’autre à ________ et par devant sur lad rue de Seine , apartenant à lad Margueritte Monnard par l’acquisition qu’elle en a fait, et durant la viduité, de André __ comme procureur de François Sanglier et sa femme par contrat passé devant Feret et Moufle notaires à Paris le 12 décembre 1683, laquelle maison lad Monnard auroit fait décret sur elle et s’en seroit rendue adjudicataire par décret du 1er juillet 1684, estant en la censive mouvante et relevante de lad abbaye et chargée vers elle de 7 sols 6 deniers qui reviennent 6 sols parisis de cens par chacun an […]
ET/XCVII/168
7 septembre 1714
Par devant les conseillers du roy notaires au Châtelet de Paris soussignés furent présents messire Jean Baptiste Pasquier, avocat au Parlement demeurant à Paris rue du batoir paroisse Saint André des Arts tant en son nom que comme donataire entre vifs de deffunte damoisellle Antoinette Cagneux, son épouse auparavant veuve Augustin Monnard d’une pareille part et portion que l’un de ses enfans le moins prenans en sa succession suivant leur contrat passé devant Garnier et son confrère notaire s à Paris le 28 février 1693, duement insinué, laquelle damoiselle Pasquier estoit héritière mobiliaire de feu Joseph Monnard décéddé mineur son fils et dud feu sieur Augustin Monnard qui estoit légataire d’une somme de 4000 livres de feue dame Marguerite Monnard sa tante au jour de son décès femme de messire Charles Dorel CR payeur des rentes de l’Hotel de Ville , que comme led sieur Pasquier ce faisant et portant fortde messire Jean de Villèle, écuyer seigneur de Camplia(sic) au nom et comme père et tuteur naturel des enfans mineurs de luy et de deffunte damoiselle Jeanne Monnard son épouse héritière de lad deffunte dame leur mère quy estoit aussy l égataire particulière de la somme de 8000 livres de lad dame Dorel aussy sa tante , auquel seigneur de Campliac (sic) led sieur Pasquier a dit avoir pouvoir et promet luy faire agréer et ratiffier les présentes et en fournir aux sieur et dame Lucas après nommés actte en bonne forme dans un mois de ce jour à peine de tous dépense , dommage, interets d’une part,
et sieur Jacques Lucas plombier ordinaire des bâtimens du Roy et damoiselle Catherine Dupont son épouse qu’il authorise à l’effet des présentes à cause d’elle légataire particulière d’une somme de 6000 livres de lad deffunte dame Dorel sa tante , d’autre part
Lesquelles parties ont dit que les legs faits à la dame Lucas et aux deffunts sieur Joseph Monnard décédé mineur et dame de Campliac par lad deffunte dame Dorel leur tante par son testament du dernier janvier 1698 estoint (sic) à prendre ainsy qu’un autre leg de 20 000 livres institués à demoiselle Marie Monnard épouse su sieur Jean Louis Dorel, sur tous les biens libres de la succession de lad deffunte dame Marguerite Monnard épouse dud feu Charles Dorel énoncés au partage faut entre lesd légataires particuliers susnommés, led sieur Pasquier stipulant par icelluy pour lesd feu Joseph Monnard et lad deffunte dame de Campliac mineure comme leur tuteur par devant Me Pierre Chevalier commissaire au Chatelet datté au commencement du 4 novembre 1699 , que par led partage est échu en commun aud sieur et dame Lucas , et aud feu Joseph Monnard décédé mineur sans enfans et dame de Campliac lors mineurs, sous l’acceptation dud sieur Pasquier, de lad deffunte dame son épouze, leurs tuteurs, le second lot composé d’une maison size rue Saint Claude au marais du Temple en cette ville pour la somme de 9000 lvres y déclarée et une autre maison aussy située en cettte ville rue de Seine fauxbourg SG y mentionnée pour la somme de 10 000 livres , lesd deux sommmes faisant ensemble celle de 19 000 livres quy estoit trop fort de 1000 livres dont le tout est est fait au premier lot échu auxd sieur Jean Louis Dorel et demoiselle Marie Monnart sa femme auxquels on est payé 50 livres de rente par an , au moyen de quoy le second lot est demeuré réduit à 18 000 livres à quoy monte lesd legs faits à la dame Lucas feu sieur Joseph Monnard et dame de Campliac , que led sieur Pasquier est devenu propriétaire de celluy de 4000 livres fait aud feu Joseph Monnard mineur en sa qualité de donnataire de lad deffunte damoiselle son épouze quy en étoit héritière mobiliaire suivant le partage fait entre luy et Nicolas Le Bœuf BDP comme tuteur de lad deffunte damoiselle Antoinette Cagneux sa mère au jour de son décès épouze dud sieur Pasquier , et voulat led sieur Pasquier esd nom et sieur et dame Lucas jouir chacun à part entière et divis desd deux maisons à eux échues en commun pour ce quy leur apartient comme dit est, sont convenus en premier lieu d’en faire lots pour y estre jetté au sort entreux ainsy qu’il en suit
Premier lot
Sera composé de la maison sise rue Saint Claude au marais, circonstances et dépendances d’icelle tenant d’une part au couvent des Minimes d’autre part au S. Mérault et par devant sur lad rue pour la somme de neuf mil livres 9000L
Et le second lot
De la maison size rue de Seine , circonstances et dépendances tenant d’une part à ___________, d’autre à _____________, par derrière et par devant sur lad rue pour la somme de dix mil livres cy 10 000L
Lesquels lots ainsi faits les parties ont consenty estre jettés au sort dont l’un pour lesd S. de Camplias (sic) aud nom et aud S. Pasqi-uier qui doit monter à la somme de 12 000 livres à quoy monte les deux legs faits auxd feu Joseph et Jeanne Monnart et l’autre ausd S. et dame Lucas à cause d’elle qui ne doit monter qu’ausd 6 000L à elle légué
En conséquence a esté convenu que sy le premier lot échet ausd S. et dame Lucas , comme il sera plus fort de 3000L que ce qu’il leur apartient , ils demeureront chargés desd 1000L qu’y estoint dus de le tout par le partage sus dattés ausd S. et dame Dorel à présent décédé
Et jusques à l’acquit d’iceux d’en payer payer lesd 50 L par an à compter du premier octobre prochain , et les 2 000L ou surplus, il les fairont de retour au second lot , et sy c’est le second lot montant à 10 000L quy leur …. Comme il sera plus fort de 4 000L que les 6 000L quy leur apartient , ils demeureront chargée desd 1 000L produisant 50L de rente deus à présent à lad dame veuve Dorel et feront de retour au premier lot des 3 000L d’exédant
Ce faisant a esté coupé deux petits morceaux de papier sur un desquels a esté escrit premier lot, et sur l’autre second lot quy ont esté ensuite pliés
Et roullés de même manière, iceux mis dans le chapeau de Pierre Pajart, gagne denier passant par la rue quy les a ensuite remués dont il en a tiré et donné un audit sieur Pasquier tant pour luy que pour le sieur Complis esd noms, dans lequel après l’avoir déplié s’est trove escrit second lot
Et l’autre il l’a donné ausd sieur et dame Lucas lequel ayant esté ouvert s’est trouvé escrit premier lot
Lesquels lots ainsy faits et jettés lesd parties sont chacune à son égard esd noms convenus respectivement pour par elles jouir , faire et disposer en toute propriété de ce quy leur est à chacun échu comme de chose leur appartenant e à commancer la jouissance dud jour premier octobre prochain à la charge de la garentie réciproque ordinaire entre copartageans suivant la coutume et de payer à l’avenir les cens et droits seigneuriaux dont chaque maison est tenue
Et a led sieur Pasquier délivré et mis en mains desd D. et dame Lucas la grosse en parchemin de la sentence de décret et adjudication de lad maison rue St Claude à eux échue par le premier lot rendu au Chatelet de Paris le 10 mars 1688 aud Charles Dorel sous le nom de Me Favorelson procureur ensuitte de laquelle sont les enregistrement et coppie de quittance de consignation, et extrait dud testament sus datté avec l’expédition dud partage duquel ils ayderont lesd S. Pasquier et Campoliac en cas duqu’il ayent besoin , reconnaissant led S. Pasquier avoir en sa possession les titres justifficatives de la propriété de lad maison rue de Seyne à luy et aud sieur de Campoliac aud nom échue
Au moyen de ce que dessus lesd S. et dame Lucas seront tenus et s’obligent solidairement d’acquiter, garentir et indemniser lesd S. Pasquier et S. de Campoliac esd noms desd 1 000L et arrérages d’iceux à compter dud jour premier octobre prochain envers lad dame veuve Dorel à quy ils sont dus à peine
Et à l’égard desd 2000L de surplus qu’ils sont tenus faire de retour ausd S. Pasquier et de Campoliac1 esd noms auxquels est échu led second lot du présent partage et subdivision , iceux
Dvt Judde, le 12/03/1735, vente d’une maison rue de Seine par Mre Frs de Lombrail clerc tonsuré du diocèse de Toulouse fondé de proc de noble Jean baptiste Guillaume de Villèle écuyer son frère et autre pour 4/5è et la dame veuve Bacquet pour 1/5è au S. Marc Mongon officier du grenier à sel et marie Dalifau sa femme moy. 8100L
Ens. le 21/03/1735
ET/XLVI/269
12 mars 1735
Vente
Furent présents François de Lombrail, clerc tonsuré du diocèse de Toulouse ,demeurant à Paris, rue Saint Benoit, quartier Saint Germain desPrez, paroisse Saint Sulpice, au nom et comme fondé de proc spéciale à l’effet des présentes […] de noble Jean de Villèle écuyer seigneur de Campaulhac et de Mourvillebasses et de noble Jean Baptiste Guillaume de Villèle , ecuyer, son fils majeur de 25 ans passez […] , iceluy sieur de Villèle, fils avec damoiselle Marie de Villèle sa sœur encore mineure, seuls enfants de feue dame Jeanne Monard ,à son décez épouse du sieur de Villèle père , led sieur Villèle père héritier universel institué par lad dame son épouse , et lesd enfans héritiers particuliers aussy institués de leur légitime telle que de droit dans les biens de lad dame leur mère […] suivant son testament du 13 may 1708, par elle remis clos et cacheté à Forest notaire à Toulouse par acte servant de suscription passé devant luy en présence des témoins y nommésl e 15 du même mois , controllé et insinué le 5 juin 1714 […]
Et dame Jeanne Chaussé veuve de messire Jean Baptiste François Pasquier de Wardanché, advocat au Parlement, demeurant à Paris, rue des Noyers, paroisse Saint Benoist, en son nom et comme créancière de la succession dud feu sieur son mary et ayant renoncé à la communauté de biens qui avoit esté entr’eux par acte passé devant Mouette qui en a la minute et son confrère notaires à Paris le 20 septembre 1732 , insinué par Thierry le 23 du même mois, lequel sieur Pasquier avoit épousé en premières nopces damoiselle Antoinette Cagneux auparavant veuve du sieur Augustin Monard , entrepreneur des bastimens du Roy, père et mère de lad feue dame de Villèle
Lasquels sieur de Lombrail aud nom et dame veuve Pasquier ont par ces présentes vendu, ceddé, quitté, transporté et délaissé, dès maintenant et à toujours [ …] au sieur MONGON officier au grenier à sel de Paris et à dame Marie Dalifar sa femme qu’il authorise à l’effet des présentes demeurant en la maison cy après déclarée, rue de Seine, paroisse Saint Sulpice, à ce présent et acceptant acquéreurs pour eux leurs hoirs et ayant cause,
Une maison scise à Paris en lad rue de Seine, faubourg Saint Germain appellée Le Petit Hotel de Provence , concistante en une boutique et allée de passage à costé , un corps de logis au dessus de trois étages de chambres et un grenier, petite cour, un petit corps de logis sur le derrière composé d’une chambre à chaque étage , gallerie pour communique d’un desd corps de logis à l’autre et caves sous lesd lieux, aonsy qu’elle le poursuit et comporte [ …] tenant d’une part et aboutissant par derrière à la maison du Lion Noir d’autre part au sieur Pajot et par devant sur lad rue
De laquelle maison il appartient quatre cinquième à la succession de lad deffunte dame Jeanne Monard épouse dud sieur de villèle père comme estant échue à lesd enfans pour les remplir du legs de ???? qui avoit esté fait à lad dame par feue dame Margueritte MONARD, la tante, au jour de son décès, femme de messire Charles DOREL, CR , payeur des rentes de l’hotel de ville par son testament du dernier janvier 1698, suivant l’acte passé entre led sieur Pasquier , tant en son nom que comme donataire entrevifs de portion d’enfant de lad damoiselle Antoine CAGNEUX sa première femme , veuve en premières nopces d’Augustin MONARD aux termes de leur contrat de mariage passé devant Garnier le 28 février 1693 duement insinué,
Laquelle damlle Antoinette MONARD avoit succédé quant aux meubles et acquets à Joseph MONARD, son fils, religieux profes dans la couvent des Augustins de Perne en Avignon qui estoit aussy légataire particulier de lad deffunte damlle Margueritte MONARD, sa tante, épouse du sieur Dorel, de la somme de 4000L que comme led sieur Pasquier s’estant fait fort dud sieur de Villèle père en qualité de tuteur naturel desd enfans mineurs […] d’une part
Et le sieur Jacques LUCAS plombier ordinaire des bastimens du Roy et dlle Catherine DUPONT, sa femme, à cause d’elle aussy légataire particulière de lad dame Jeanne Dorel, sa tante, d’une somme de 6000L d’autre part, par devant Roussel le 7 septembre 1714 contenant subdivision entr’eux de deux maisons situées en cette ville rue Saint Claude aux Marais qui estoient echue en commun auxd sieur et dlle Lucas, Joseph Monard et dame de Villèle sa sœur lors fille, toutes deux mineures à la charge d’une soulte de 1000L envers la dame Dorel cy après nommée par le partage des biens de la succession de lad dame Margueritte Monard sur lesquels les legs faits par sond testament estoient à prendre , fait entre lesd S. et damlle Lucas, led sieur Pasquier comme son tuteur desd Joseph et Jeanne Monard enfans de sa femme et damlle marie Monard épouse dud sieur Jean Louis Dorel aussy légataire de lad deffunte dame Margueritte Monard d’une somme de 20 000L par devant Me Pierre Chevalier commissaire au Chatelet de Paris datté au commencement du 4 novembre 1699 par lequel acte de subdivision du 7 septembre 1714 lad maison de la rue Saint Claude estimée 9000L est eschue auxd sieur et dlle Lucas à la charge d’acquitter les 1000L de soultes deues à lad dame Dorel suivant le partage du 4 novembre 1699, et de faire pareillement soulte de 2000L auxd Pasquier esd nom auquel ils ont payé lad somme par led acte au moyen de quoy lad maison ne leur a plus tenu lieux que des 6000L léguées à lad dame Lucas par lad dame Margueritte Monard
Et celle de la rue de Seine estimée 10 000L est eschue avec lad soultede 2000L aud sieur Pasquier en lad qualité de donataire de portion d’enfant de lad dame Antoinette Cagneux la première femme et auxd enfans de lad dame de Villèle pour les remplir tous tant dud legs de 8000L fait à lad dame de Villèle que de celuy de 4000L fait aud Joseph Monard son frère
A continuer mais on parle de Pierre Chevalier commissaire au Chatelet du 4 novembre 1699
Et celle de la rue de Seine, estimée à 10 000L, est eschue avec lad soulte de 2000L aud sieur Pasquier
F° 340 N°31
10 juillet 1730 : Jean Baptiste François Pasquier de Wardancher, avocat à la cour, demeurant rue du Battoir paroisse Saint André des Arts, agit au nom et comme tuteur des enfants de dame Jeanne Monnart, et de Jean de Villelle, écuyer, seigneur de Campoliac pour faire déclaration d’une maison où pend l’enseigne de l’Autruche, tenant d’une part et aboutissant par derrière à la maison où pend l’enseigne le Lion Noir appartenante scavoir aud sieur Pasquier de Wardanché pour un cinquième comme donataire entre vifs de deffunte damoiselle Antoinette Cagneux, son épouse, auparavant veuve du sieur Augustin MONNART d’une portion d’enfant suivant leur contrat de mariage devant Garnier le 28 février 1693 et luy étant led cinquième échu par le partage fait entre luy et ses cohéritiers des biens de la succession de déffunte dame Margueritte MONNART à son décès épouse de Me Charles DOREL, lors BDP, et les 4 autres cinquième auxdits mineurs de Campoliac tant en qualité d’héritiers de duffunte Jeanne MONNART leur mère que comme leur étant échu cy dessus enoncé, à laquelle dame Dorel la maison appartenait au moyen de l’acquisition qu’elle en avoit faite d’André Daguerre comme proc de François Sanglier et sa femme par contrat passé dvt Ferret et Moufle le 12 décembre 1683
2 may 1746 C’est Marc Mongon , officier au grenier à sel, qui est propriétaire et qui y habite. La maison tient d’un côté au Sr Basoche et de l’autre à la veuve Aulas. et par derrière au Sr Deloriere. Elle avait pour enseigne « L’autruche » et avait été achetée à Jean de Villèle, écuyer, seigneur de Campaulhac, et à Jean Baptiste de Villele, écuyer son fils et à dame Jeanne Chaussé, veuve de messire Jean Baptiste Frs Pacquier de Werdanché [Judde 12/03/1735 et XLVI ou LXXXVII] qui l’avait héritée de Jeanne Monnart.Elle l’avait acquise en 1693 ??? de François Sanglier. Derrière elle on trouvait sur la rue Mazarine la maison à l’enseigne du Lion noir. En 1778 la maison s’appelait le Petit Hotel de Provence
6 sols parisis
30 octobre 1775
Par dvt les conseillers du Roy notaires au Chatelet de Paris soussignés,
Fut présent sieur Simon Fromenté, maitre maçon, entrepreneur de batiments à Paris , y demeurant rue de la Harpe , paroisse Saint Séverin,
Lequel a par ces présentes ceddé et transporté […] à sieur Jean BERTHIER, marchand tapissier à Paris, y demeurant rue Richelieu, paroisse Saint Eustache, à ce présent et acceptant
1° la somme de 1123L 3S 10D, due aud sieur FROMENTÉ par sieur Charles Frs GILLIOT BDP, et par sieur Marc Antoine MONGON BDP, pour différents ouvrages de maçonnerie faits par led sieur FROMENTÉ pour eux en une maison sise à Paris rue de Seine fauxbourg Saint Germain en payement de laquelle somme ils ont été condamnés par sentence du Chatelet de Paris du 12 avril, 27 juin et 7 juillet 1775 et aux intérets à compter du jour de la demande qui en a été formée par exploit du 1er décembre 1772
2° les interets de lad somme à compter du jour de la demande qui en a été formée
Pour par led sieur BERTHIER se faire payer de lad somme de 1223L 3S 10D et des interets de lad somme à compter du jour de lad demande en faire et disposer comme de chose luy appartenante223L 3S 10DS pour le principal de lad créance 2° et pour les interets de lad somme principale à compter du jour de la demende qui en a été formée jusqu’à ce jour d’huy moyennaant la somme à laquelle ils se sont trouvés monter […] que le sieur FROMENTÉ reconneit avoir présentement reçue comptantdud sieur BERTHIER
Plus le présent transport est fait à la charge par led sieur BERTHIER […] de payer et acquitter tous les frais générallement quelconques qui ont été faits à la requete dud sieur FROMENTÉ pour parvenir au payement de lad somme principale de 1223 L 3S 10D au moyen duquel payement led sieur BERTHIER recevra ainsy que led sieur FROMENTÉ le confesse des mains du procureur chargé de cette affaire et de toute autre personne les sm émoires desd ouvrages , lesd sentences sus dattées et les pièces de procédure
À ce faire étoient présents led sieur Charles Frs GILLIOT BDP y demeurant rue de Seine fbg SG paroisse SS procédant sous l’autorité et en présence dud sieur Marc Antoine MONGON aussy BDP en qualité de conseil nommé par sentence du Chatelet de Paris
Et led sieur Marc Antoine MONGON dmt à Paris place Combray paroisse Saint Etiennendu Mont stipulant tant en son nom personnel que comme conseil dud sieur GILLIOT son fondé de pouvoir
[…]
fait et passé à Paris en l’étude lle 30 octobre 1775 et ont signé excepté led sieur GILLIOT qui a déclaré ne le scavoir ni écrire , de ce interpellé par les notaires soussignés suivant l’ordonnance à cause de la perte totalle de sa vüe depuis l’age de 6 mois
8 novembre 1779
Furent présents sieur Noël Olivier OLIVIER et compagnie négociant marchand mercier à paris y dmt rue Comtesse d’Artois paroisse St Eustache stipulant tant pour luy que pour sa société d’une part
Et sieur Jean Berthier, marchand tapissier à Paris ,et dame Marie Adélaïde Canaple, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, dmt rue de Richelieu susd paroisse St Eustache
Lesquels ont dit que led sieur Berthier lors représenté par Me Nicolas Jean baptiste Gervais proc au Chatelet de Paris fondé de sa procuration spéciale […] ont vendu aud sieur OLIVIER et compagnie le fief de Montigny le Roy et Méry maison titres et rentes indépendants le tout situé en Bourgogne et généralement tous les objets qui avoient été vendus auxd sieur et dame BERTHIER par les sieur et dame Lecoin… par 3 contrats passés devant Me Nau qui en a gardé les minutes et son confrère le même jour le 23 décembre 1771 à l’exception seulement des 7 juin 1777[…]
Lesd sieur et dame BERTHIER n’ayant point, conformément à leur engagement remis et délivré les titres de propriété […] led sieur OLIVIER pour se les procurer en partie a levé expédition desd trois contrats dud jour 23 décembre 1771 par le moyen desquelles expéditions il a reconnu que lesd sieur et dame BERTHIER n’étaient point propriétaires incommutables dud fief de Montigny le Roy mais seulement à titre d ‘engagement attendu que le fief fait partie du domaine du Roy et que dailleurs led sieur OLIVIER a apris que led fief de Montigny qui fait le principal objet de son acquisition a été mis en revente […] lesd sieur OLIVIER a obtenu en la chancellerie du Palais des lettres de rescision contre la vente […] du 12 juin 1779 signées par le conseil Guénard lesquelles ont été enthérinées par sentence obtenue à la requete du sieur OLIVIER et rendüe par déffaut contre lesd sieur et dame BERTHIER le 24 juillet dernier
Les parties […] ont traité et transigé de la manière suivante
La somme maintenant due s’élève à 18688 L en principaux et interets
Pour s’en acquitter lesd sieur et dame BERTHIER vendent et délaissent aud sieur OLIVIER et compagnie le 1/4 indivis d’une maison scize rue de Seine et appartenant aud sieur et dame bERTHIER au moyen de la vente qui en a été faite par Charles Frs GILLIOT BDP par contrat passé dvt Me Bélime le 30 octobre 1775 , contrat qui d’ailleurs n’était point encore insinué . La quart de cette maison appartenait au sieur GILLIOT de la manière expliquée aud contrat . la vente est faite moyennant 5500L qui sont imputées sur les créances dues
Pour rembourser le reste des sommes (13188L) led sieur OLIVIER garde fermes et héritages vendus
S2837
19 aout 1777
Antoine Bardelin juge civil et criminel et de police du baillage de l’abbaye royalle de SGP sur la requete faite en jugement à l’audience du baillage de lad abbaye condamne le sieur Jean BERTHIER à payer la somme de 250L pour les lods et ventes de l’acquisition par lui faite par contrat passé dvt Belime le 20 octobre 1775 du quart indivis d’une maison scize à Paris rue de Seine appellée le petit hotel de Provence de Cherles Frs GILLIOT BDP procédant sous l’autorité de Marc Antoine MANGON son frère moyennant la somme de 3000L
Le 5 septembre un huissier à verge porte la sentence au domicile de Jean BERTHIER ancien tapissier et maintenant tenant hotel garni rue de Richelieu . Le sieur Berthier refuse de payer. On lui signifie alors qu’il y aura saisie exécution de tous ses biens meubles .
26 aoust 1778
AP
Lettre de ratification n°10209
1/4 indivis d’une maison située rue de Seine
Scellée à la charge d’une opposition le 13/03/1780
Noël OLIVIER, OLIVIA et Cie négotians (sic) marchands merciers à Paris demeurant rue Contesse d’Artois , nous a fait exposer que par acte en forme de transaction compte et vente passés devant Bélime et Faucompret notaires au Chatelet de Paris le 8/11/1779 , ils ont acquis de Jean BERTHIER , marchand tapissier à Paris et sa femme Marie Adélaïde CANAPLE , demeurant rue de Richelieu le 1/4 indivis d’une maison sise à Paris rue de Seine , appartenances et dépendances ainsy que led 1/4 se poursuit et comporte […]
Lequel 1/4 indivis appartenait auxd vendeurs comme l’ayant acquis de Charles François GILLIOT, BDP, sous l’assistance de son conseil le 30/11/1775.
Vente de Mongon à Henocq
16 décembre 1783
ET/XCII/858
Pris photo de la ratification
Furent présents Guillaume Mongon, tisserand au bourg et paroisse d’Espaleu diocèse de Saint Flour en Auvergne
Et Jean Mongon laboureur à La Vialette (ou Viotelle) , paroisse de Beaulize ??? même diocèse de Saint Flour étant ce jour à Paris logé ainsi que ledit Guillaume Mongon chez le sieur Henocq cy après nommé
Lesquels ont par la présente vendu et abandonné …. A dame Marie Anne Daliphard veuve de Jean Baptiste Godin bourgeois de Paris et à Jacques Henocq maître lutier demeurant ainsi que ladite veuve Godin rue de Seine faubourg Saint Germain, paroisse Saint Sulpice ,tous ici présents et acceptant acquéreurs tous deux pour moitié et leurs ayant cause,
Les trois quarts indivis d'une maison sise à Paris sur ladite rue de Seine, louée au sieur Benoist, lutier, et consistant en un corps de logis composé d'un rez de chaussée et quatre étages de chambres au-dessus et mansarde, cave sous ledit corps de logis et petite cour et autres circonstances et dépendances , tenant par derrière à M. Hébert, de droite à ___ et de gauche à M. Lequesne, secrétaire du roi et par devant sur ladite rue de Seine
Tel enfin que lad maison et dépendances s’étendent et comportent sans aucune exception ny réserve , desd trois quarts qui en appartiennent auxd sieurs Mongon, chacun pour moitié comme faisant partie des biens de la succession de Marc Mongon, décédé … et < ;;; que lesd sieurs vendeurs ont recueilli chacun pour moitié au moyen de ce que lors du décès de Marc Antoine Mongon décédé et qui a demandé lesd biens après le décès de feu son père sous charge de la substitution
Vente du n° 65 (ancien n°61)
20 Novembre 1819
Par devant Me Victor Petit fut présent sir André François Guichard, propriétaire demeurant à Paris rue Montmartre n°4, lequel a vendu au sieur Felix Charrière aîné, marchand bottier et à dame Elisabeth Claudine Baujan son épouse, demeurant rue St Honoré n° 282 une maison sise rue de Seine n°61 (maintenant 65), composé d'un RdC d'une boutique, petite cour, salle basse ensuite attenant à la boutique, passage d'allée, 4 étages carrés d'une seule croisée de face dont les 3 premiers étages avec balcon , un 5è étage suivant le rempart de combles plus les cabinets … au dessus du passage de porte cochère de la maison voisine, caves, lieux d'aisance avec fosse au dessous de la salle basse au fond de la cour.
Cette maison appartenait au vendeur pour 1/2 à cause de la communauté de biens qui existe entre lui et dame Marie Françoise Dupont décédée, son épouse, au terme du contrat de mariage [Venard 24/05/1767] et pour l'autre 1/2 au moyen du don matériel en usufruit qu'ils se sont faits [Armer 18/05/1778] ainsi que de la donation réciproque en pleine propriété de leurs biens de succession au 1er mourant [Deloche 22 vendémiaire an VIII = 14/10/1799]. Comme l'épouse est décédée le 23/02/1812 sans laisser aucun héritier à réserve, c'est le sieur Guichard qui est devenu propriétaire.
M. Guichard s'était rendu adjudicataire de la maison durant la communauté d'entre lui et son épouse suivant le jugement rendu à l'audience de criée du département de Paris le 30/01/1793 sur la licitation qui était poursuivie par M. Marie Noël Olivier et dame Charlotte Colomber veuve de M. Jean Mathieu Legrand de Boislandry d'une part et dame Marie Anne Daliphard veuve de Jean Baptiste Godin et Jacques Hénocq d'autre part, copropriétaire indivis.
Prix
34000 frs
Lesdits Sir Olivier et de Boislandry étaient propriétaires conjointement pour 1/4 au moyen de l'acquisition qu'ils en avaient faites dudit sieur Jean Berthier et de son épouse [Bréchat 8/11/1779] moyennant 18688 livres
Les 3/4 restants appartenaient pour moitié à la veuve Godin et au sieur Hénocq comme l'ayant acquise de sieur Guillaume Mengaud et Jean Mengaud [Bro 18/12/1783]
ET/LXXIII/1417
17 octobre 1848
Inventaire
J’ai pris les photos des 4 premières pages
M. Piault Urbain Firmin était dcd le … …. Rue de Lille n°30 laissant une veuve Angélique Victoire Arnoult et 6 enfants.
Sa maison rue de Lille se composait d’une cave, une cuisine et une remise (2 vieilles voitures) et une écurie (cheval hors d’âge,) un office et une chambre de femme de chambre et celle de la cuisinière au 5e ainsi que 2 autres chambres
Une salle à manger dans l’entresol, et une chambre
Un billard au premier
Un salon au mobiler de bois peint et doré (un canapé et 8 fauteuils et 2 bergères complété par 6 fauteuils et 6 chaises en acajou et un piano
Une chambre à coucher fait suite
L’argenterie : plat écuelle soupière couverts (15kg=3150F)
Plats à feston plats à légume theières (3454F à raison de 210F le kg)
Trois paires de flambeaux style LXV et LXVI (935F)) et chose plus étrange boucle de souliers en or, une autre paire en ag , boucles de jarretières en ag une autre en or des agrafes de souliers en ag (200F)
, plusieurs très belles montres en or (Bréguet) une épingle de chemise en or garnie d’un rubis et 8 brillants (300F) une chaine de gousset avec plaques montée de 9 brillants un clef montée de 16 brillants (400F)
de belle boucles d’oreille , une très belle crois garnies de diamants (1200) et deux bracelets montés de 50 brillants (2000)
Faisait suite un cabinet de travail meublé de façon quelconque
Une biblio peu fournie
Linge de ménage : (2’ draps de maitre (360F) et 24 de domestiques (180F) 5’ serviettes et 12 nappes (140)
La garderobe de M. = 24 chemises 24 mouchoirs, 2 manteaux 1 habit 2 redingotes paltots et 6 pantalons et 6 gilets 2 chapeaux et 6 paires de chaussures
Mariage ( photos)
La maison rue de la Vannerie a été donnée en dot à Mme haujac
Les maisons rues de la Cossonerie(32 000F) et à Chaillot (24 000L)et rue Saint Paul (50 000 L)ont été vendue après le mariage .
Me Lucas notaire à Vierzon
Père (56342F) & mère(elle a renoncé à la succession) de Mme Piault
Nicolas Piault oncle qui consistait en 363 OOO. L et 199 0000 F plus une maison qui existe encore plus une autre maison donné en dot à leur fille
Celle des pères (une ferme à Troussure) et mère ( deux maisons à Paris dont une donnée en dot) de M. Piault
Celle de M. Piault d’Etivy (6300L et plusieurs maisons
Celle de M. Landrin
Celle de m. Courtin
Celle de M. Piault de Noisy
Plus il a recueilli des legs de Mme veuve Bourdault et de dlle Bernard
Vente Tribunal civil de 1ere instance de la Seine 5 juin 1833 à la requete de M. de La Charrière marchand bottier et dmt en la maison à cause de la communauté qui a existé entre lui et sa femme Elisabeth Claudine Beaujon en présence de Frse Clémence Charrière , majeure, et Pierre Darbo, tuteur de Louis-Eugénie et Pauline-Caroline Charrière enfants mineurs de la femme dcd et de M. de La Charrière, par le ministere de Me Labarte avoué moyennant 32 000 F
Bail du 1/1/1845 à M. Hédou marchand d’habits et à sa femme de la boutique et arrière boutique et chambre au 1er étage sur le derrière moyennant 700F par an
Ce bail a été par la suite porté à 900F plus 120F pour la chambre. ; le second étage sur le dvt est loué à Mme Poulain moyennant 280F et celui de derrière à Mme Robert moy. 120F, le 3e sur le dvt moy 200F ) M. Belle et celui sur le drrière à M. Fery moy 120F ; le 4e sur le dvt à M. Perin moy 200F et celui de derrière à Mme Renard moy 100F ; le 5e est loué à M. fery moy 160F
Ils possédait en outre une maison rue Ste Marguerite , une autre rue de Lille des rentes perpet sur le canal de Briare , sur l’Etat sur les fonds public de Hollande et des actions sur une manufacture de glaces à Montluçon . M. Piault recevait une pension militaire de chef d’escadron de 1000F
La liquidation partage a été faite dvt Dufresne le 6/12/1849
Vente du n° 65 rue de Seine
Par devant Me Augustin Artus Desprez et Me jean Jacques Desfresnes, son collègue, notaires à Paris
Ont comparu
Mr Alfred Louis Maris Plauzoles, attaché au cabinet du ministre de la Marine , demeurant à Versailles près Paris impasse des gendarmes n°6 (…) et Mr Martin Xavier Plauzoles au nom et comme mandataire de Mr Armand Louis Duchesne et de Mme Agathe Léonie Marie Plauzoles, son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Rochefort rue la Forêt (Charente inférieure), ledit sieur Duchesne sous-intendant militaire
(….)
Lesquels, M Plauzoles ______ audit nom ont par ces présentes cédé et transporté et MM Plauzoles se sont obligés et M Martin Plauzole a obligé ses mandants tous les vendeurs conjointement et solidairement entre eux à garantir de tout trouble, dons, douaires, dettes, hypothèques, éviction, aliénations, surenchères et autres empéchemens (sic) généralement quelconques
A Mr Claude Marin Hédou, marchands d'habits et Mad. Euphrasine Hérard son épouse qu'il autorise à l'effet des présentes demeurant ensemble à Paris rue de Seine Saint germain n° 65
M et Mad Hédou à ce présens et ce acceptant acquéreurs pour eux, leurs héritiers et ayant cause
Une maison sise à Paris rue de Seine Saint Germain n° 65 et dont la désignation suit
Désignation
Une maison sise à Paris rue de Seine Saint Germain n° 65 ayant entrée sur la rue par un passage d'allée et composée de deux corps de logis , l'un longeant le rue, l'autre placé au fond et parallèle au premier, tous les deux liés entre eux par la cage d'escalier adossé sur le mur mitoyen de droite avec une petite cour au milieu , laquelle cour est séparée de la maison voisine à gauche n° 59 ancien et n° 63 nouveau par un mur de cloture mitoyen.
Le corps de logis sur le devant est simple en profondeur élevé sur cave d'un RdC, de 4 étages carrés et d'un étage sous comble à deux égouts, couvert en tuiles
Le corps de logis sur le derrière est aussi simple en profondeur élevé sur caves contenant la fosse d'aisance, de 4 étages carrés avec grenier par dessous un comble, à deux égouts dont l'un est sur le côté de l'hotel de France, couvert en tuiles
La cage d'escalier qui dessert ces deux corps de logis et les sépare a la face parallèle au mur mitoyen en cloison légère reposant sur un poitrail supporté lui-même par des piliers en pierre descendant en fondation
La cage renfermant cinq paliers y compris celui de départ à RdC est sous comble à 4 étages, couvert de tuiles
Le mur de face sur la rue et celui du même bâtiment ayant face sur la cour sont en pierre jusqu'au plancher bas du 3è et pour le reste en moellons et plâtre
Le mur séparant la propriété présentement vendue de la maison n° 63 est mitoyen dans toute l'étendue du RdC
Le mur séparant la propriété présentement vendue de la maison n° 61 est mitoyen à partir du 1er étage
Enfin le mur séparant la propriété de la maison n°67 est également mitoyen sur toute son étendue
Le corps de bâtiment du fond est percé à chaque étage d'un jour de souffrance donnant sur la cour de la maison n° 63 à l'exception toutefois d'un jour du RdC qui a été bouché et qui peut être rétabli conformément aux prescriptions d'un arrêt rendu par la 4 è chambre de la cour d'appel de Paris le 3/07/1847 (……)
Ladite maison ayant une superficie de au RdC de 48,50 m2; au 1er étage de 61,90 m2 et au 4è étage de 55,45 m2
Ladite maison tenant par devant à la rue de Seine, par derrière à la propriété dite hotel de France , d'un bout à gauche au passage de porte cochère dudit hotel dans la hauteur du RdC et dans le reste à la maison portant le n° 61 et d'autre bout à droite à M Legendre ou ses représentants (….)
Etablissement du droit de propriété
L'immeuble présentement vendu appartient à MM Plauzoles et à Mad Duchesne, savoir
1° en leur qualité d'heritiers conjointement pour 1/6è de M Urbain Firmin Piault, leur aïeul, chef d'escadron en retraite, officier de la LH, chevalier de St Louis, doyen des maires de Paris et par représentation de Mad Antoinette Victoire Piault, leur mère décédée, fille du sieur Piault, épouse de M. Joseph Plauzoles, père des vendeurs (…. Ref à un inventaire après décès du sr Piault dressé par Me Desfresnes le 17/10/1848)
2° et comme faisant partie du 2è lot échu conjointement auxdits Sirs Pauzoles et de Duchesne des biens et valeurs restants libres après diverses attributions que se sont faites respectivement les parties , du surplus des biens et valeurs dépendants de la communauté des biens d'entre ledit sieur Piault et la dame son épouse actuellement sa veuve ci-après nommée et de la succession dudit sieur Piault et au terme d'un acte reçu par Me Desfresne (…) 6/12/1849 (…) contenant les opérations de compte liquidation et partage de la communauté d'entre lesdits Sieurs et dames Piault et de la succession dudit Sieur Piault entre
Mad Angélique Victoire Arnoult, veuve du sieur Piault (…°
M. Pierre Victor Adrien Gaujac
M. François Marie Théodore Labrouste et Mad Marie Louise Gaujac son épouse
Mad Augustine Louise Gaujac veuve de M. Léonard Auguste Blanchard
Mademoiselle Agathe Etiennette Piault
M. Antoine Jérome Desgranges et mad Adeline Françoise Piault
M Mathieu Florent Antoine Desgranges et mad Ernestine Louise Piault son épouse
M Jacob Sylvestre de Chanteloup et mad Etienette Pauline Honorine Piault son épouse
M Plauzoles et Mad Duchesne
Tous majeurs et héritiers dudit sieur Piault leur père et aïeul
(……)
Cette maison dépendait de la communauté de biens au moyen de l'acquisition qui en a été faite par ledit sieur Piault pendant le cours de la communauté comme s'étant rendu adjudicataire , suivant le jugement rendu en l'audience des criées du tribunal civil de 1er instance du département de la Seine en date du 5/06/1833 (….) moyennant la somme de 32000 frs de prix principal (…)
La maison appartenait à M Guichard par moitié à cause de la communauté de biens qui existait entre lui et Mad Marie Françoise Dupont décédée son épouse, aux termes du contrat de mariage passé devant Me Vénard (…)le 24/05/1767 et pour l'autre moitié tant au moyen du don mutuel que les époux se sont faits (…) que par suite de la donation réciproque en pleine propriété qu'ils se sont faits (…) par acte passe devant Me Deloche (…) le 22 vendémiaire an VIII (…)
M. Guichard s'était rendu adjudicataire de ladite maison pendant la communauté d'entre lui et son épouse décédée suivant le jugement rendu à l'audience des criées du département de Paris le 30/01/1793 sur la licitation qui en était poursuivie entre M Noël Olivier et dame Charlotte Colombet, veuve de M Jean Mathieu Legrand de Boislandry d'une part et dame Marie Anne Daliphard veuve de sir Jean Baptiste Godin et le sieur Jacques Henocq, copropriétaires indivis de la dite maisdon (… ) moyennant 34050 livres (…)
Le sieur Olivier et la dame de Boislandry étaient propriétaires conjointement pour 1/.4 au moyen de l'acquisition par eux faite dudit quart dudit sir Jean Berthier et de la dame son épouse suivant contrat passé devant Me Bréchot le 8/11/1779 moyennant la somme de 18698 livres (…)
Et les 3 autres quarts appartenaient par moitié à la dite dame Godin et audit sieur Hénocq comme les ayant acquis du sieur Gullaume Mengaud et Jean Mengaud suivant contrat passé devant Me Bro le 16/12/1783 (…)
Locations
Il y avait 8 locataires
Prix
30000 frs
1 Villèle Campolaic figure sur l’état de noblesse du diocèse de Toulouse dressé en 1788