Le 32 maintenant mais 28 avant 1850
Le X mars 1608
Insinuation donation de Mariage
Ce jourd’huy datte des présentes sont comparus par dvt les notaires et gardes nottes du Roy nostre Sire en son Chastellet de Paris soubz signez en présence desdictes personnes et maistre Pierre Barbier procureur en la cour du Parlement et dame Marye Montaigne sa femme de luy autorisée pour faire et passer ce qui s’ensuit demourant aux faulx bourgs SGP lez Paris rue de Seyne paroisse de Saint Sulpice et lesquels recognoissent et confessent que en faveur du contrat de mariage cy devant faict et passé entre Me Charles Barbier, advocat en la court de parlement leur filz d’une part
Et Catherine Courtillier à présent sa femme par devant Moufle et Se ?estre ??? notaires et garde nottes aud Chastellet le premier jour de septembre 1607 entre aultres choses icelluy maistre Pierre Barbier et sa femme ils auroient par led contrat de mariage donné une maison scize aud faulxbourg SGP rue de Seyne y mentionné ,à plain déclaré par iceluy contrat, à la charge d’insinuer lad donation dedans le temps de l’ordonnancxe et qu’ilz n’ont pu faire par inadvertance et obmission de le faire juste aud contrat de mariage de lad donnation et tout le contenu en icelluy, iceulx Me Pierre Barbier et sad femme disent et déclarent dabondant, consentent et accordent par ces présentes que insinuation dudict contrat de mariage et donnation y mentionné soit faict et insinué tant au greffe des insinuations du Chastellet de Paris et partout ailleurs où il appartiendra , et pour ce faire ont lesd Me Pierre Barbier et sa femme faict et constitue leur procureur général et spécial led Me Charles Barbier sond filz [ …] et luy ont donné et donnent plain pouvoir et puissance de ce faire […]
Faict et passé en la maison dud Pierre Barbier et sa femme avant midy l’an 1608 le 14e
Y10749
Le 8 juillet 1729
Scellés
A 7 heures du matin à la réquisition faite par Marie Madeleine Dufresnoy comtesse d’Allègre veuve de méssire Jean comte d’Allègre marquis de Beauvoir dame d’honneur de son A.S. mademoiselle de la Roche sur Yon y demeurant rue de l’Echelle paroisse St Roch, dame Marie Catherine Dufresnoy épouse séparée de biens de messire Frs de chastenay comte de Rochefort, seigneur de Sarroyes, Crespan et autres lieuxdmte rue de Grenelle, et dame Anne Antoinette Dufresnoy comtesse de Longaunay veuve de messire Antoine comte de Longaunay dmte rue de Grenelle
Touttes trois habiles à se porter héritière de dame Marie Colleau, leur mère, veuve du sieurr Helie Dufresnoy, chevalier seigneur de Fleury qui est dcd rue de Grenelle ce jourd’huy
ENORME DOCUMENT JE N’AI PAS PRIS PHOTOS
PLUS DE 100 OPPOSITIONS
29 juillet 1729
ET/XLIV/305
Les papiers
Un brevet signé Louis et plus bas Colbert du 1/04/1674 qui accorde au sieur de Beauvais, son maitre d’hotel à perpétuité pour lui et ses hoirs d’établir pour la commodité de sa cour et suite des carrosses, cocher et chariots pour aller et venir partout à Paris, aux lieux où Sa Majesté sera
Plus un autre brevet d’avril 1674 […] UN
Un privilège sur les carrosses et calèches de Paris et ses faubourgs du 4/12/1683 et sa vente par Decambon [17/06/1701] DEUX
Constitution de rente par la comtesse de Rochefort(qui était séparée de biens de son mari par sentence rendue au baillage de Chatillon sur Seine du 15 may 1686) à son père Dufresnoy 2000L de rente au principal de 40 000L plus un avancement d’hoirie de 3000L fait à la comtesse de Rochefort par la dame Dufresnoy sa mère 17/06/1728 TROIS
Une quittance du sieur du Bousq QUATRE
12 quittances de deffunte madame d’Aligre comtesse de Bouloinvillier d’arrérages de pension que lui faisait la défunte dame Dufresnoy CINQ
Sentence 21 mars 1698 par laquelle la dame D. est élue tutrice de sa fille, comtesse de LONGAUNAY SIX
Une constitution de pension viagère de 5000L à Anne Faure SEPT
Les contrats de mariage de la comtesse de Rochefort, la comtesse d’Aligre et la comtesse de Longaunay
Y 3239/A
27 avril 1765
Saisie
Résumé
Par un arrêt du parlement rendu le 22 décembre 1740, scellé et signé et de quatre sentences rendues au Châtelet les 1er et 20 mars 1754 et le 18 septembre , à la requête de Nicolas Dicq BDP, créancier syndic et directeur des droits des autres créanciers unis du sieur Macé vivant BDP chargé du recouvrement de sa succession et ayant droit par transport passé devant Prévot et son confrère notaires à Paris le 15 juillet 1745 du sieur Gayet CSR laquelle était aussi au droit dudit défunt sieur Macé par transport passé devant Lacourt le 12 août 1734
Demeurant le sieur Dicq à paris rue du Regnard paroisse Saint sauveur Antoine Nicolas Hullin huissier priseur aurait le 19 novembre 1754 fait itératif commandement à M. le chevalier de Longaunay demeurant à Paris rue de la Chaise faubourg SG en parlant à une servante à demoiselle de Longaunay fille majeure et à une autre dllede Longaunay y dmt aussy de payer à l’instant au sieur Dicq la somme de 3383L13S3D de principal somme à laquelle les demoiselles de Longaunay ont été solidairement condamnés comme héritières par bénéfice d’inventaire de dame Anne Antoinette Dufresnoy comtesse de Lauganay leur mère envers le sieur Dicq , ce qu’ayant été de faire refusant , led huissier leur aurait déclaré qu’il y serait contraint par les voies de droit et notamment par saisie réelle de leurs immeubles et leur auroit laissé copie tant d’une obligation passée devant notaire le 13 avril 1736, arrêté du 18 janvier suivant, billet du 17 janvier 1736, autre billet du 17 juillet suivant, arret du Parlement du 22 décembre 1740 […]
Ledit huissier se serait transporté le 20 du mois de novembre avec ses témoins en une maison sise rue de Seine faubourg Saint Germain consistante en un corps de logis composé par bas d’une boutique , arrière boutique occupé par un bourlier, petite cour au fonds, puits en icelle, 4 étages de plusieurs chambres chacun, grenier au dessus, plusieurs petits cabinets et lieux d’aisance sur le derrière, caves dessous lesd lieux, une allée par où on passe pour monter auxd chambres , le tout couvert de thuilles et ardoises ainsi que le tout se poursuit et comporte , tenant la totalité de lad maison d’un côté à M. Legal SR, d’autres à _____, par devant sur lad rue, par derrière à ____ occupée par la dlle Ducroc fille majeure qui en est la principale locataire
ET/LXV/585
Le 17 floréal an XIII
Partage
Par dvt Me Ballet […]
Furent présents dame Anne Agathe Thérèse Gérard, épouse séparée quant aux biens de Mr Jean François de Franconville , propriétaire, de son mari présent autorisée aux effets des présentes demeurant à Paris rue de Bacq , ,°1, division de la Fontaine de Grenelle, 10e arrondissement
Ladite dame de Franconville par représentation de dame Anne Agathe Guillotin sa mère, à son décès épouse de Mr Jean Baptiste Gérard, héritière pour moitié de Mr Jacques François Michel Guillotin son ayeul maternel et pour moitié de dame Marie Anne Bray son ayeule maternelle à son décès veuve dud jacques Frs Michel Guillotin
Et encore lad dame de Franconville légataire du tiers de tous les biens meubles et immeubles et dépendances de la succession de lad dame veuve Guillotin suivant son testament qui sera cy après énoncé D’une part
Et dame Catherine Anne Emilie Tellier, majeure , divorcée en 1eres noces de Mr Bonnenfant & en 2des noces de Pierre Lemière dmt à Paris rue de la Monnaie, division du muséum, 4e arrondissement
« Lad dame Catherine Anne Emilie Tellier par représentatio, de dame Rose Emilie Guillotin sa mère, à son décès épouse de M. Pierre Jean Tellier, héritière pour l’autre moitié dud feu François Michel Guillotin son ayeul maternel aussi pour l ‘autre moitié , prélèvement fait du tiers pour le legs de lad dame Anne Marie Bray son ayeule maternelle ??? dud feu Guillotin
D’autre part
Lesquels vont procéder au partage des biens meubles et immeubles dépendant des successions desdits sieur Jacques François Michel Guillotin & de dame Marie Anne Bray son épouse & de la communauté de biens qui a subsisté entre led S & dame Guillotin.
Au préalable il sera fait des observations
Observations
Le mariage dud S. Guillotin & de la dame Bray a eu lieu à Paris à la fin de février 1744
Le contrat des conventions de mariage a été passé devant Me Michelin […] le 25 février 1744 ; ce contrat se …. En un état de liquidation dont il sera parlé
Mariage de la demoiselle Anne Agathe Guillotin
Par le contrat de mariage de lad Dlle Guillotin avec Jean Baptiste Gérard passé devant Me Horque de Cervilk […] le 8 avril 1768
Il a été donné en dot à lad Dlle Guillotin par ses père & mère en avancement d’hoirie de la future succession 1° Un emaison sise à paris rue aux Ours estimée 9000L a été depuis vendue 2° 2000L tant en deniers comptants qu’en effet mobilier
Mariage de la Dlle Anne Agathe Thérèse Gérard
Il résulte du contratde mariage de lad Dlle avec led sieur de Franconville passé devant Me Langlois […] le 13 juin 1791 ; qu’il a été donné en dot à lad Dlle Gérard par lesd S. & dame Guillotin ses ayeuls maternels une somme de 3000L en avancement de leur succession .
Cette somme a été payée en assignatsle 20 juillet 1791, faisant quittance du même jour passée devant lesd Me Langlois duement enregistrée
Mariage de Dlle Rose Emilie Guillotin
Par le contrat de mariage de lad Dlle avec le sieur Pierre Jean tellier , ce contrat passé devant Me Lebrun […] le 4 septembre 1771 (ou 1761)
Lesd feus S. & dame Guillotin ont dot pareillement en avancement d’hoirie de leur succession à lad Dlle leur fille 1° une somme de 9000L pour laquelle il a été constitué 600L de rente qui serait payée à compter du jour du mariage & jusqu’au remboursement de la somme ; ce qui n’a point été fait 2° une somme de 2000L en objets mobiliers
Mariage de la Dlle Catherine Anne Emilie Tellier avec le sieur Bonnenfant
Suivant ce contrat de conventions de mariage de lad Dlle avec le sieur Bonnnefant devant Me Langlois […] le 16 avril 1791, dument enregistré, il a tété constitué en dot à lad Dlle Tellier par lesd S. & dame Guillotin ses ayeux maternels une somme de 3000L en avancement de leurs successions & qui a été payée le 20 juillet 1791 en assignats
Décès de M. Guilllotin
Led sieur Guillotin est dcd à Paris rue du Fossé Saint Victor le 7 avril 1793
L’inventaire par suite de ce décès a été fait par Me Giard […] en datte au commencement du 18 avril 1793. tout ce qu’il contenait est resté en la possession de ladite dame veuve Guillotin
Etat de liquidation des biens de la communauté de biens qui a subsuisté entre led feu Guillotin & dame Guillotin […] Il en résulte que la succession dud sieur Guillotin s’est trouvée compsée , compris la valeur des immeubles d’une somme de 95875F 21 C
Pour parvenir à établir les reprises qui ont été faiites sur la communauté il a été necessaire de former etat des biens de la communauté qui avait subsisté entre le père et la mère de lad dame Guillotin
Le 2 juillet 1885
Inventaire
La dame Vaucaire est dcd à Chevreuse , rue de Paris n°41 le 25 juin 1885, dans une maison appartenant à M. Paillard.
Sa chambre était meublée d’une couchette à dossier droit, une commode à 4 tiroirs et dessus de marbre, une armoire en acajou, un chiffonier à dessus de marbre, une petite table à 4 pieds,3 fauteuils et 4 chaises , une pendule en marbre et bronze, 5 gravures le tout légué à Reine et Albert (350F)
Plus dans le grand salon le contenu de la bibliothèque (200F) dans laquelle on a trouvé beaucoup d’œuvres classiques : Buffon, Montesquieu, Béranger, Lesage, Corneille, La Bruyère, Florian, Boileau, Rousseau etc
Pour Reine elle avait légué des maubles contenus dans une petite chambre donnant sur la cour : une couchette à dossier droit, une table de nuit et deux chaises. (120F), plus les meubles dans une chambre donnant sur la cour Brichard= une armoire à deux battants, une couchette à bateau en acajou, deux chaises foncées de crin, une couchette en acajou, une table à jeu, deux fauteuils,(235F)
Plus dans le salon donnant sur la rue de Paris et éclairé par 3 fenêtres :
Une pendule à socle et un petit meuble à dessus de marbre (66F)
Plus dans un petit salon :
Une bergère et un secrétaire à dessus de marbre , deux fauteuils et une table à jeu ( 132F)
Et dans la salle à manger :
Une table à rallonges et 6 chaises ainsi que deux chandeliers (35F)
Plus de l’argenterie qui consistait en des couverts et des tasses en argent (447F)
Elle lègue à Mad Paquet et Mad Albert Paillard :
Un prie-Dieu et une table à jeu (13F) plus l’argenterie contenue dans une armoire d’une chambre au premier (couverts et cafettière pour 365F
Elle lègue à Marie Paquet une pendule surmontée d’un aigle et une table qu’on a pas retrouvée bien qu’indiquée sur le testament (25F)
Elle à M. Albert
Dans le grand salon = deux pieds sur lesquels il y avait autrefois des vases de cristal qui ont été brisés, une table guéridon à dessus de marbre, un fauteuil, un secrétaire à dessus de marbre et une pendule marguerite ( 300F)
Elle lègue à Jukie et René Vaucaire quelque argenterie pour 251F
Elle lègue à Reine Paillard , mad Paquet et mad Albert Paillard une montre de femme (150F), un médaillon, deux boucles d’oreille en corail, une bague brisée (15F) plus du linge de maison (380F)
Elle avait fait un premier testament le 2 juin 1858 et un 2e testament le 1er décembre 1879 qui révoquait le premier. Elle voulait assurer à sa fille Pauline Vaucaire la conservation de sa part virile avec une obligation absolue de placer les sommes en rente sur l’État . Si celle-ci voulait s’en tenir à sa réserve légale son leg passerait à ses petits-enfants (comme elle était dcd avant sa mère c’est ce qui s’est produit.
Son contrat de mariage reçu par Me Cristy les 22 & 26 novembre 1817
Liquidation et partage de M. Vaucaire frère de Nicolas Vaucaire reçu par Me Dentend le 10 juillet 1851
Liquidation et partage de la succession de M. Jean Vaucaire père de son mari reçu à Nantes par Me Remmard Monneville le 31 janvier 1837
M. Nicolas Vaucaire était dcd à Chevreuse le 19 décembre 1852(inventaire par Me dentend le 21 février 1853 et partage par Me de la Berthellière le 28 novembre 1857. dans la succession figurait l’immeuble de la rue de Seine et un autre rue Vieille du Temple n°14
Photos de la partie de l’acte concernant la rue de Seine
ET/LXXI/526
Le 21 décembre 1885
Adjudication
Résumé
Devant Me Potier de la Berthellière
Ont comparu le mandataire de
Gilbert Paillard, proprio demeurant à Chevreuse et sa femme Reine Marie Louise Vaucaire
- M. Jules Gabriel Vaucaire, rentier, et Marguerite Constance Bedel son épouse dmt à Versailles
M. Emile Paquet courtier en vin et Jeanne marie Jukie Lanier son épouse dmt à Paris
M. Albert Paul Paillard , courtier en vin et sa femme Julia Constannce marie Jeanne Lanier dmt à Paris
Lesquels vont vendre par adjudication la maison sise 32 rue de Seine (ancien 28)
Cette maison consiste en :
-une corps de bat en façade sur la rue de Seine élevé partie sur cave partie sur terre-plein d’un RDC et trois étages avec grenier au dessus
- cour derrière et dans cette cour un puits mitoyen avec la maison voisine portant le n°30
La propriété tient au fond à M. Vivaux, au n°30 appartenant à M. Sourbelle et au n°34 à M. Pommier Portefaix
La maison est louée par bail SSP du 25 juillet 1883 (enr le 15 septembre 1822) en totalité à M. Guillaume Lasné-Desvareille, restaurateur et sa femme pour 15 ans à commencer le 1er juillet 1883 moyennant 3500F par an.
- La maison appartient aux vendeurs comme faisant partie de la succession de Mad . Reine Claude Corion dcd à Chevreuse le 25 juin dernier, veuve de M. Nicolas Vaucaire, leur mère et grand-mère.
- La dame veuve Vaucaire était propriétaire de la maison comme lui ayant été attribuée sans soulte ni retour dans la partage de la communauté ayant existé entre elle et son mari [Potier de la Berthellière le 28 novembre 1857] qui était dcd à Chevreuse le 19 décembre 1852
M. Nicolas Vaucaire était proprio de la maison comme l’ayant recueilli dans la succession de M. Pierre Martin Naudin son oncle dcd veuf de Mad Elisabeth Mabille en sa demeure à Paris le 2 mai 1836 [Acte de notoriété dressé par Me Clairet le 1nven le 17 floréal 8 septembre 1851]
M. Pierre Martin Naudin était proprio comme l’ayant recueillie dans la succession de Mad. Marie Anne Perrot , veuve en 1ers noces de M. Gervais Jacquet et en 2e noces de M. Pierre Naudin dcd en sa demeure à Paris le 30 juin 1834 dont il était légataire universel aux termes du testament olographe de la dame daté du 8 avril 1807 et déposé chez Me Rousseau Le 1er juillet 1834. Cette dernière avait pour beau-fils ce M. Naudin et un autre frère né du 1er mariage mais qui était dcd avant Mad. Naudin.
- Mad Naudin était proprio de la maison par l’acquisition qu’elle en avait fait après le dc de son 2e mari de de Mad Catherine Anne Emilie Tellier, épouse divorcée du sieur Pierre Lemierre suivant un contrat passé dvt Me Porlier le 26 thermidor an XIII, moyennant 10 000F. Son divorce avait été prononcé par l’officier d’EC du 11e arrdt le 23 germinal an XII. Une expédition du contrat de vente avait été transcrite au bureau des hypothèques le 5 fructidor an XIII vol. 170 n°34. Un état délivré le lendemain par l’officier du bureau avait révélé l’existence de 10 inscriptions y compris celle d’office. Mad Naudin s’était libéré de son acquisition par deux quittances passées dvt Me Lherbette les 16 avril 1806 et 11 avril 1807
- Mad Tellier était proprio de la maison comme lui ayant été attribuée postérieurement à son divorce par le partage des biens des successions de M. Jacques Frs Michel Guillotin et dame Marie Anne Bray son épouse [Me Ballet 17 floréal an XIII], entre
Mad. Anne Agathe Thérèse Gérard épouse séparée de biens de M. Jean Frs de Franconville , lad dame par représentation de Mad. Anne Agathe Guillotin sa mère dcd épouse de M. Jean Baptiste Gérard , héritière pour moitié dud sieur Guillotin son ayeul maternel dcd à Paris rue des Fossés St Victor le 7 avril 1793 et de la dite dame Guillotin née Bray so aïeule maternelle dcd à Paris rue du Bac le 21 ventose an XIII
Et de Mad Tellier, cette dernière par représentation de la dame Rose Amélie Mad. Naudin achète la maison Guillotin sa mère dcd époyuse de M. Pierre Jean Tellier , héritière pour l’autre moitié des époux Guillotin
M. & Mad. Guillotin était proprio de la maison au moyen de la déclaration passée à leur profit au greffe du Chatelet de Paris le 3 mai 1765 par M. Biau proc de l’adjudication qui en avait été faite par sentence rendue à l’audience des criées le 27 avril 1765 de la vente par décret forcé poursuivie à la requête de M. Nicolas Dicq syndic et directeur des créanciers unis du sieur Masoinaux sur 1° le comte de Longaunay 2° de Charles Claude de Longaunay 3° de Marie Frse Antoinette de Longaunay 4° demoiselle Alexandrine Marguerite de Longaunay, héritiers sous bénéfice d’inventaire de dame Marie Dufresnoy leur mère dcd veuve du comte de Longaunay
Suivent les articles concernant les clauses et conditions de la vente.
Le 26 janvier1886, l’immeuble est adjugé pour la somme de 50 100F à M. Tandeau de Mars pour le compte de M. Hénault .
Pour le 32 (ancien 28) qui sera réuni plus tard au 34 :
DQ18/330
Naudin Pierre dcd le 30 juin 1834 (enr le 4 septembre n°554)
Un seul héritier Pierre martin NAUDIN qui est dcd le 2 mai 1836 (enr le 15 oct n°745) qui laisse pour héritier son neveu VAUCAIRE Nicolas marchand de vin 1 rue de la Grange batelière qui lui-même meurt à Chevreuse le 19 décembre 1852 (succession déclarée le 30 avril 1853 n°294)
Sa veuve née CORION Reine Claude hérite pour 1/4 en toute propriété et 1/4 en usufruit. Les trois autres quarts vont à ses filles Reine Merie VAUCAIRE femme PAILLARD et Jules Gabriel VAUCAIRE de Versailles et Edmée Pauline VAUCAIRE femme LANIER dmt à Paris
Pour le 32
D1P4
En entête
Double rez-de-chaussée + 5 étage
CORION Reine Claude veuve VAUCAIRE pour 1/4
VAUCAIRE Reine Marie pour 1/4
Jules Gabriel V. pour 1/4
Edmée Pauline V. pour 1/4
Une succession intervient le 19 dec 1852 (enr le 30 avril 1853 n°294)
La dame VAUCAIRE dcd le 25 juin 1885 (elle est dite proprio de tout l’immeuble), un inventaire est fait le 2 juillet 1885 (enr le 27 juillet) dvt Berthellière .
Les héritiers :
Vaucaire Renée Marie Louise femme GAILLARD pour 1/3
VAUCAIRE Jules Gabriel Pour 1/3
LANIER Jeanne Marie Julie femme PAQUET pour 1/6
LANIER Julia Constance Marie Jeanne femme PAILLARD pour 1/6
Une vente a lieu le 26 janvier 1886 (enr le 29 janvier) devant Berthellier pour 52497F à HENAULT Lucien Ambroise et MAUGUIN Marie Louise
1901 Hénault Lucien propriétaire par une adjudication du 26 janvier 1886
puis par une adjudication du 20/11/1908 M. Thétard Alphonse Paul, général de brigade à Libourne
Batiment élevé d’un rez-de-chaussée et 4 étages carrées, 5è lambrissé .