F° 332 N°7

En 1667, le 15 septembre, par devant Me Muret(et XCI), il est procédé au partage des biens de dame Marguerite Lejuge, épouse de messire de Massac entre ses fils Tanneguy de Massac, conseiller et aumônier du roi, prieur et seigneur de Nantua et de la Maison For et Ange de Massac, conseiller du Roi en son conseil, avocat en la cour du Parlement. Le partage octroie la maison au premier.


En 1678, la maison portait l’enseigne de La Marguerite Couronnée, ce qui n’est pas si étonnant quand on pense que la reine Marguerite, épouse d’Henri IV, avait son hôtel juste en face après sa séparation de son mari. Son propriétaire était toujours messire Tanneguy de Massac, le prieur. Elle tient d’une part à la maison de la cour et d’autre à Mr Fourcault et par derrière à Mr Poisson. Elle lui était échu par le partage de la succession de .... [Huart 15/09/1667 (et. VIII ou XLIX)FAIT]


Une déclaration au terrier de l’abbaye de Saint Germain des Prés de 1728 nous apprend que la maison appartient à un certain sieur Pierre Foubert, marchand, bourgeois de Paris qui en est propriétaire depuis le 22 décembre 1714. par un acte signé par devant Me Cadot le 22/12/1714FAIT, il l’avait achetée à Ange Alphonse de Fleureteau-Audebert, écuyer seigneur de la Maison For et dame Marie Delalande, son épouse. La maison qui est frappée de 12 deniers parisis de cens, reste dans la famille Foubert jusqu’en 1769. Elle est alors composée “d'un corps de logis sur le devant et d'un autre sur le derrière de trois étages de chambres chacun, cour au milieu, une autre derrière le second desdits corps de logis; grenier et quatre petites serres dans la dernière desdites cours, le tout actuellement occupé par Athanase Jean Bénigne Fermet, maître ébéniste à Paris, et Marie Jeanne Dufresne son épouse suivant le bail que ledit sieur de la Bernaderie leur a fait devant Horque de Cerville et son confrère notaires à Paris le 31/07/1767”. Dame Geneviève Foubert, épouse de Louis Michel Quillet de la Bernaderie, receveur des domaines du roy au département de Senlis, est la petite fille du sieur Foubert. Elle avait hérité d’un tiers de cette maison et s’était rendue adjudicataire avec son mari des deux tiers restant le 20 juillet 1763.FAIT

12 deniers parisis


Le 7 octobre 1769, devant maître NauFAIT la maison est vendue pour 20 000 livres au sieur Jean Michgels, marchand tailleur à Paris qui demeurait rue Dauphine, c’est-à-dire tout près. Il décédera en le 13 octobre 1807 à Héricy et ses enfants Jean Pierre Michgels, propriétaire, demeurant à Paris rue du plat d'étain et dame Louise Marguerite Michgels, épouse de M Denis Jean Chevrier, notaire à Héricy, se partagent les biens de leur père devant maître Chambette, notaire à Paris.


S2637

F° 332 n°7

Déclarations de cens

1678 : Cette maison est à l’enseigne de la " MARGUERITE COURONNEE ",.tenant d’une part à la maison de la cour, d’autre à Madame Fourcault et par derrière à M. Poisson. Elle appartient à Messire Tanneguy de Massac, conseiller et aumônier du roi, prieur et seigneur de Nantua et de la Maison For. Elle lui était échue par le partage fait entre lui et messire Ange de Massac, conseiller du Roi en son conseil, avocat en la cour du Parlement au nom des biens délaissés par Marguerite Lejuge, leur mère dont la susdite maison faisait partie [Huart 15/09/1667 (et. VIII ou XLIX)]




15 Septembre 1667

Me Muret

ET/XCI/356

Partage Lejuge


Fut présent Messire Ange de Massac CR en ses conseils, advocat en sa cour du Parlement, dmt à Paris rue de L’Esperon, paroisse St André, tant en son nom à cause de la communauté de biens qui a existé entre luy et deffunte demoiselle Margueritte Le Juge , jadis sa femme que comme estant aux droits de damoiselle Marie de Massac sa fille, à présent femme de Charles Fleureteau Audibert, escuier, seigneur de la grande cours et autres lieux, CR, trésorier de France au bureau d’Orleans , qui estait héritiere pour 1/6è de lad. deffunte damoiselle sa mère et pour 1/5è des propres maternels des feu damoiselle Margueritte de Massac sa soeur et pour 1/4 aussy des propres maternels de feue damoiselle Françoise de Massac aussy sa soeur , et encore héritier pour 1/3 de damoiselle Roze de Massac , religieuse professe en l’abbaye de Saint Antoine des Champs à Paris et pour moitié de Geneviève de Massac, aussy sa soeur professe en l’abbaye des Voisins près led. Orléans , lesquelle deffunctes et religieueses estoyent aussy héritières chacun pour 1/6è de damoiselle Margueritte Le Juge leur mère d’une part,


Et messire Tanneguy de Massac Pri... seigneur de Nantua, chanoine en l’église Sainte Croix d’Orléans , estant ce présent à Paris logé rue de l’Hirondelle en lad. paroisse Saint André aussy héritier pour 1/6è de lad. feue damoiselle Margueritte Le Juge sa mère et des maternelles de sesd. soeurs dcd et religieuses pour pareille portion que que sad. soeur Marie de Massac d’autre part,


disant les parties esd. noms et qualité qu’il leur appartient en commun scavoir aud. Sr de Massac père esd. nom les 3/4 et l’autre 1/4 audit sieur son fils les choses cy après déclarées provenant de la communauté qui a esté entre luy sieur de Massac père et lad. deffunct damlle Margueritte Lejuge, jadis sa femme


Savoir une maison à porte cochère scize aud. Saint Germain des Prez lez Paris où est pour enseigne LA MARGUERITTE COURONNÉE ainsy qu’elle se poursuit et se comporte estimée les parties à la somme de 18 000L

Item aussy une maison à porte cochère scize au villa ge de Vitry estimée à 8 000L

Item 25 livres de rente sur le Clergé estimées à la somme de 175 L

Item 28L de rente 10 sols estimées à la somme de 199L

Item 100Lde rente estimées à la somme de 300L

Item 78 L rachetées ....

Somme totale des estimations 27 972 L dont appartient les 3/4 au sieur de Massac et 1/4 aud. Tanneguy de Massac

[...]

Et désirant jouir des biens ils ont fait deux lotz et sont d’accord que

Le premier des lotz appartiendra en plaine propriété aud. sieur de Massac père consistant led. premier lot

1) en lad. maison de Vitry (suit sa description)

2) différentes rentes décrites


Le Deuzième lot appartiendra en pleine propriété aud. sieur Tanneguy de Massac et consiste en la maison scize aud; SGP les Paris rue de Seyne où estoit cy devant l’enseigne LA MARGUERITTE COURONNÉE et qui est louée par Antoine Pigalle marchand ...??? et sa femme à raison de 900 L par an devant Huart et Muret le 28 avril 1664 , consistant en 2 corps de logis , cour puits et autres lieux ainsy qu’elle se poursuit et se comporte

Comme les deux lotz n’atteignent pas les sommes qui étaient prévues pour le partage le sieur T de M s’engage à verser une rente à son père


ET/XCI/342

Le dernier jour d’avril 1664

Bail

Par dvt Anthoine Huart et Pierre Muret l’aisné, notaires et gardenottes du Roy nostre sire en son Châtelet de Paris fut présent messire Ange de Masssac, CR en ses conseils et advocat en sa cour de Parlement à Paris dmt rue de L’Esperon, paroisse Saint André, tant en son nom que comme se faisant fort pour l’effet des présentes de messire Tanneguy de Massac, son frère prieur de Nantua et chanoine d’Orléans , lequel sieur de Massac a reconnu et confessé avoir baillé et délaissé à tiltre de loyer et prix d’argent du jour feste de Saint Jean Baptiste prochain jusqu’à cinq ans après ensuivant finis et accomplis et promet en iceux noms faire jouir durant led. loyer à Anthoine Pigalle maistre sellier, lor???, carrossier à Paris dmt à SGP entre les portes de Nesles et Dauphine , paroisse Saint Sulpice et à Simonne Bizou, sa femme de luy autorizée pour l’effet des présentes, et à ce presents et acceptant [...] une maison à porte cochère appartenant au sieur de Massac père pour les 3/4 et l’autre quart aud. sieur son fils scize audit SGP lez Paris, rue de Seine, où est pour enseigne LA MARGUERITTE COURONNÉE consistant en plusieurs bastimens cours puits aisances et dépendance les lieux comme ils se comportent , de plus ample déclaration de laquelle maison lesdits preneurs se contentent disant la bien savoir et cognoistre, pour en jouir par eux audit tiltre et dit temps, ce présent bail fait moyennant la somme de 900L tournois de loyer pour et par chacune desdites cinq années [...]

L’acte est parfaitement signé par de Massac, Anthoine Pigalle et Simone Bizou


Le 22 décembre 1714

Vente de Fleureteau Audebert à Foubert

Me Cadot

ET/V/299


Fut présent François Régnard, seigneur de la Périère, écuyer, conseiller secrétaire du Roy, maison couronne de France et de ses finances demeurant à Paris rue Champ Fleuri à l’hotel Montagne, paroisse Saint Germain l’Auxerrois, au nom et comme procureur de Ange Alphonse Fleureteau Audebert, écuyer, seigneur de la Maison Fort, conseiller du Roy, trésorier de France au bureau des finances d’Orléans et dame Marie Delalande son épouse, fondé de leur procuration spéciale …, lequel a cédé quitté transporté et délaissé … au sieur Pierre Foubert, BdP, demeurant rue de Grenelle , paroisse Saint Eustache

à ce présent et acceptant acquéreur pour luy, ses hoirs, et ayant cause une maison scize en cette ville rue de Seyne, quartier Saint Germain des Prés, paroisse Saint Sulpice où estait cy devant pour enseigne contre le mur la Margueritte couronnée et ce à présent les Quatres Nations, présentement occupée par Gilles Heureuteau, perruquier et Jeanne Leroy, sa femme, consistante en deux corps de logis l'un sur le devant, l'autre sur le derrière , tenant d'une part au sieur Dofémont et d'autre au sieur Glucq et par devant dur lad. rue de Seyne, et par derrière à la dame Poisson ...appartenant au sieur de la Maison For de son propre au moyen de la donation qui luy en a été faite par messire Tanneguy de Massac, prestre, conseiller aumonier du Roy, abbé de Nantua, chanoine de l’églisede Sainte Tirois ??? d’Orléans, son oncle en faveur et par son contrat de mariage avec deffunte dame Marie Anne Charlotte Duplessis son épouse, passé dvt Leyrou notaire le 29/08/1700, et auquel sieur de Massac icelle maison apartenait comme luy estant echüe par le second lors du partage fait des biens de dame Margueritte Lajuge, sa mère, au jour de son décès épouse de messire Ange de Massac , conseiller du Roy en ses conseils, advocat en sa cour de Parlement, son père passé devant Huart et Muret notaires à Paris le 15/09/1669 ... . La vente est faite à charge ... d’entretenir le bail dudit Heureteau et sa femme passé devant …. et outre moyennant la somme de 11250 livres scavoir 11000 L pour le prix de la maison et 250 pour pot de vin

Le sieur Foubert paiera la somme en question qui était promise pour le 1 janvier 1715 7000 livres le 27 janvier 1717 et 4000 livres le 29 janvier de la même année


S2837

F°332 n°7

Déclaration de cens à l’abbaye

1728 C’est le Sr Pierre Foubert bourgeois de Paris qui est propriétaire. Il n’y demeure pas. Il l’a acquise de Ange Alphonse de Fleurtot Audebas écuyer et seigneur de la Maison for [Cadot 22/12/1714 (et.V)FAIT]. Il l'avait acquise de Ange Alphonse de Fleurtot Audebois écuyer, seigneur de la Maison For [Cadot 22/12/1714]. La maison tient d'une part à ________ d'autre à ______, par devant sur ladite rue de Seine et par derrière à la dame veuve Poison

12 deniers parisis



Y14067

Scellés après le décès de Foubert

22 juin 1742


L’an 1742, le vendredi 22 juin 4 heures de relevé nous Joseph Aubert, conseiller du Roy, commissaire enquesteur au Chatelet de Paris nous sommes transportés rue de Grenel Saint Honoré en une maison occupé par Jean Boisjean , maître vinaigrier et estant monté au 1er étage sommes entré dans une chambre ayant veu sue lad. rue de Grenel où estant sont comparu sieur Louis Michel Quillet, sieur de la Besnarderie controlleur des domaines du Roy y demeurant ordinairement ce présent à Paris en son nom et à cause de demoiselle Geneviève Foubert, son épouse avec laquelle il est commun en bien, petite fille de de deffunt Pierre Foubert,ancien marchand vinaigrier, habile à se dire et porte héritière en partie dud. deffunt sieur Pierre Foubert, demoiselle Marie Jeanne Foubert, veuve de sieur Barthélémy Lepreux , marchand mercier à Paris aussy petite fille dud. deffunt sieur Pierre Foubert en cette qualité habile à se dire et porte héritière en partie dud. deffunt sieur Pierre Foubert et demoiselle Marie Antoinette Foubert, fille âgée de 21 ans et petite fille dud. deffunt sieur pierre Foubert pareillement habile à se dire et porte héritière en partie dud. deffunt sieur Pierre Foubert

lesquels nous ont dit que le décès dud. sieur Pierre Foubert leur grand-père âgé d’environ 89 ou 90 ans vient présentement d’arriver dans la chambre où nous sommes, qu’ayant interet à veiller à la conservation des biens et effets par luy délaissés ils nous requiert à la conservation de leurs droits [...] En effet le corps du mort git sur une paillasse ...

Les héritiers affirment que le deffunt a déposé un testament dans le cabinet attenant et demandent de leur lire afin de pouvoir exécuter ses dernières volontés pour “ses funérailles et enterrement” ainsi que leur remettre les deniers qu’il pourrait trouver afin de payer les funérailles et les dépenses courantes de la maison. En effet dans ce cabinet, dans un écritoire se trouvant sur un petit bureau de bois plaqué, il trouve un paquet cacheté de 6 cachets de cire rouge portant pour armoirie un espèce de dragon volant et portant pour inscription sur le revers “j’ay mis le présent papier cacheté entre les mains de M. Sallembrier mon amy pour en faire l’ouverture aussytot après mon décès” signé Foubert. Ensuite il ouvre le tiroir du petit bureau et trouve pas moins de 5 louis d’or de 24 livres pièces , 105 écus de 6 livres et 4 écus à 3 livres. Cet argent est remis au sieur de la Bernarderie moyennant décharge.

Ensuite les scellés sont apposés dans le cabinet, la chambre où le sieur Foubert est décédé et dans une chambre servant de cuisine et ayant vue sur la cour.


Ils se rendent alors chez le lieutenant civil à qui ils remettent le paquet cacheté où il trouve le testament olographe écrit sur une feuille de papier recto-verso. Le lieutenant civil le paraphe et batonne les blancs et demande qu’il soit déposé pour minute chez maître Chomel, .ce qui est fait immédiatement.

Le lendemain comparait en l’hotel par devant Me François Poitevin procureur du sieur Louis Toussaint Foubert, fils de Toussaint Martin Foubert son père veuf en 1ères noces de Dlle Jeanne Dumay sa femme, ayant épousé en 2èmes noces Dlle Hélène Duquillier demoiselle de Beauregard père et mère de Louis Toussaint Foubert, habile à se dire et porter héritier pour un quart par représentation de sondit père qui était fils de deffunt sieur Foubert marchand vinaigrier à Paris son grand-père disant qu’il s’oppose à ce que les scellés soient levés en dehors de sa présence.

Cinq jour après comparait au même endroit le sieur Salambier marchand passementier boutonnier et exécuteur testamentaire du sieur Foubert pour la levée des scellés en présence des héritiers présomptifs

Le 30 juin tout ce petit monde se retrouve rue de Grenelle Saint Honoré ainsi que le notaire pour faire l’inventaire. Vient se rajoute le sieur Louis Toussaint Foubert, qui se dit le fils de deffunt Toussaint Martin Foubert, employé dans les fermes du Roy à Painboeuf en (Bretagne) et de Dlle Hélaine Duquillier,sa seconde femme. Pour en faire la preuve il présente :

-l’acte de célébration du mariage daté du 16 septembre 1715 à Nantes,

- l’extrait de baptème de Louis Toussaint Foubert, fils de Toussaint Martin Foubert et Hélaine Duquilier du 9 juin 1717 à Nantes

- l’extrait mortuaire de Toussaint Martin Foubert du 29 décembre 1720 à Painboeuf

Il déclare que sa mère dcd est morte il y a 15 mois à Nantes, femme en secondes noces du nommé Gatinou, cordonnier, et que 2 mois avant sa mort elle lui avait remis ces pièces en lui expliquant qu’il devait succéder à Pierre Foubert. Il a donc fait le voyage jusqu’à Paris, qu’il y est arrivé le 10 novembre dernier qu’il s’est présenté au sieur Pierre Foubert qui n’a point voulu le reconnaitre mais qui a néanmoins payé sa pension chez le sieur Brice, chirurgien. Il affirme qu’il est frère consanguin de la veuve Lepreux . Les autres héritiers protestent en disant que les pièces ne sont pas suffisantes pour admettre la filiation, qu’il s’est passé 22 ans depuis le mariage, que la mère ne s’est point fait connaitre, que tout celà est suspect mais qu’en attendant un jugement de la justice, il demande néanmmoins qu’il soit procédé à l’inventaire pour accélérer les choses ...

Le garçon ne sachant point écrire, sa signature ne figure point sur les minutes des scellés.

A CONTINUER



Adjudication par licitation

12 mars 1760

Y 2836



Me Augustin Begond, procureur en cette cour et du sieur Louis Michel Quillet de la Bernardière, receveur et controleur des domaines à Senlis, et de demoiselle Geneviève Foubert, sa femme, propriétaire pour un tiers d’une maison scize en cette ville, rue de Seine, fbg Saint Germain, en qualité de légataire universel pour même portion du sieur Pierre Foubert, maître vinaigrier à Paris, son ayeul poursuivant la vente et adjudication par licitation de ladite maison exécution de la sentence rendue en cette cour le 14 novembre dernier contradictoiremment entre d’une part le sieur Joseph Blessebois de la Garenne, ancien marchand BdP et de demoiselle Marie Antoinette Foubert, sa femme aussi légataire universelle pour un tiers dudit sieur Foubert, maître vinaigrier à Paris, son ayeul et en cette qualité propriétaire pour un pareil tiers de ladite maison encore d’autre part

Demoiselle Marie Jeanne Foubert, veuve en première noce de Barthélémy Lepreux, marchand à Paris et en deuxième noce de sieur François Guérard de Rome, capitaine d’infanterie [...] à la charge néanmoins à son égard de la substitution portée au testament dudit sieur Foubert cy-après datté et encore en cette qualité propriétaire[...]

Encore d’autre part le sieur Antoine Turbain, BdP, comme tuteur de ladite substitution dont est grévée ladite dame de Rome , établie par le sieur Pierre Foubert du tiers des biens de la succession par luy légalisée à la demoiselle veuve de Rome, sa petite fille en faveur de ses enfants nés et à naître et à défaut d’enfants , en faveur des dites demoiselles femmes Quillet de la Bernadière et Blébois de la Garenne, le tout suivant le testament olographe et codicille dudit sieur Foubert des 30/01/173 et 20/05/1741, controlés à Paris le 20/06/1742 et déposés chez maître Chomel, notaire audit Chatelet le 22 dudit mois, insinué et publié le 18/07 et 7/08 VU mais pas photo à cause des cachets.


Les enchères débutent à 6000 livres

Suit la description de la maison

Devant l’hotel de La Rochefoucauld, un corps de logis à trois croisées de face semi double, un RDC et 2 étages et un 3è aussi carré vers la rue et lambrissé vers la cour et d’un grenier couvert de tuiles en comble, à 2 égouts, l’un sur la cour et l’autre sur la rue, une cour pavée ensuite et dont les eaux se rendent à la rue en traversant ledit corps de logis en aile à droite de la cour , et en toute sa profondeur un édifice simple composé d’un RDC et 2 étages au dessus et une pointe de grenier couverte de tuiles en appentis , à gauche de la même cour et joignant ledit corps de logis un batiment simple en profondeur composé d’un RDC , 3 petits étages carrés et une pointe de grenier couvert en appentis de tuiles , au delà est une loge en pans de bois d’un escalier de charpente montand de fond et couvert de thuile et en appenty : au fond de la cour et en toute sa largeur d’un second corps de logis simple de 2 étages sur un RDC plus un grenier couvert de tuiles et 2 égouts

Au derrière d’une petite cour pavée en aile à droite et à gauche de laquelle est une aile de bâtiment avec RDC + 2 étages + une pointe de grenier couvert de tuiles et 2 égouts . A chacun des 1ers et 2è étages une petite galerie extérieure couverte pour communiquer d’une aile à l’autre : au fond de la petite cour un cellier et un bûcher couvert de planches et servant dede cellier au bucher.

A droite, la maison tient à la dame Damour, à gauche au sieur Rodier et consorts et par derrière à une maison dont l’entrée est rue Mazarine.

Le RDC du corps de logis sur rue est appliqué à droite à un passage qui est la seule entrée de lad. maison, à gauche à une grande boutique et dans le bâtiment en aile joignant à une cuisine. Le passage est pavé et conduità la cour, les eaux d’icelle s’y écoulent pour se rendre à la rue . Joignant cette cuisine est un passage pavé dont l’entrée est par lad. cour et sert à communiquer à un puits .

L’édifice à droite de la cour est appliqué au RDC à une rampe de charpente et maçonnerie pour monter au 1 er étage du corps de logis sur la rue

L’escalier du corps de logis sur rue est dans l’édifice à droite de la cour qui comporte aussy des cabinets .


L’enchère finale, du 13 mars 1760, est de 15050 livres au profit de Joseph Jacques Blessebois de la Garenne et de Marie Antoinette Foubert sa femme, propriétaire d’un tiers et de Quillet de la Bernarderie et à sa femme


20 Juillet 1763

Y 2843

Me Pierre Leriche, procureur au Chatelet de Paris et du sieur Louis Michel Quillet de la Bernaderie, receveur des domaines du Roi à Senlis et de demoiselle Geneviève Foubert son épouse poursuivant la vente par licitation d’une maison sise à Paris rue de Seine, paroisse Saint Sulpice ,vis à vis l’Hottel de La Rochefoucault ,en conséquence d’une sentence rendue au Chatelet le 11 septembre 1760, deux entre eux en qualité de propriétaire pour moitié de lad. Maison, sieur Joseph Jacques Blesbois de la Garenne, marchand BDP, et demoiselle Marie Antoinette Foubert sa femme, propriétaire pour l’autre moitié de lad. maison ; comme s’étant lesd. sieur et dellle de la Bernaderie et de la Garenne rendus adjudicataire par une autre sentence de licitation du 12 mars 1760FAIT rendue entre eux , lesd. dlle de la Bernaderie et de la Garenne en qualité de légataire universelles chacune pour un tiers de sieur Foubert marchand BDP leur ayeul paternel suivant son codicille du 21 mai 1741 estant ensuite de son testament olographe du 30 janvier 1730 [...] déposé à Me Chomel le 22 juinFAIT précédent; l’exécution desquels testaments et codicille et la délivrance de legs universel ayant été ordonnée par autre sentence le 1 er décembre de la même année , rendue contre Jacques Villevaud, curateur crée par autre sentence du 20 juillet aud. an, à la succession dud. sieur Pierre Foubert au moyen de la renonciation faite à icelle tant par dlles de la Bernaderie et de la Garenne que par dlle Marie Jeanne Foubert, veuve en 1ères noces du sieur Barthélémy Lepreux, marchand mercier et en 2des noces de Frs Quérard de Romé, capitaine d’infanterie , suivant l’acte passé dvt Me Chomel le 11 juillet 1742FAIT: led. demoiselle de Romé légataire universelle pour l’autre tiers dud. sieur Foubert son ayeul paternel suivant led. codicille [...] lequel legs universel était entre autres choses composée de lad. maison occupée par Jean Michel Daley et sa femme.

Elle consiste en un corps de logis à trois croisées de face semi double, un RDC et 2 étages et un 3è aussi carré vers la rue et lambrissé vers la cour et d’un grenier couvert de tuiles en comble, à 2 égouts, l’un sur la cour et l’autre sur la rue, une cour pavée ensuite et dont les eaux se rendent à la rue en traversant ledit corps de logis en aile à droite de la cour , et en toute sa profondeur un édifice simple composé d’un RDC et 2 étages au dessus et une pointe de grenier couverte de tuiles en appentis , à gauche de la même cour et joignant ledit corps de logis un bâtiment simple en profondeur composé d’un RDC , 3 petits étages carrés et une pointe de grenier couvert de tuiles en appentis au fond de la cour et en toute sa largeur d’un second corps de logis simple de 2 étages sur un RDC plus un grenier couvert de tuiles et 2 égouts

Au derrière d’une petite cour pavée en aile à droite et à gauche de laquelle est une aile de bâtiment avec RDC + 2 étages + une pointe de grenier couvert de tuiles et 2 égouts . A chacun des 1ers et 2è étages une petite galerie extérieure couverte pour communiquer d’une aile à l’autre : au fond de la petite cour un cellier et un bûcher couvert de planches [..].

A droite la maison tient à la dame Damour, à gauche au sieur Rodier et consorts et par derrière à une maison dont l’entrée est rue Mazarine.

Le RDC du corps de logis sur rue est appliqué à droite à un passage qui est la seule entrée de lad. maison, à gauche à une grande boutique et dans le batiment en aile joignant à une cuisine. Le passage est pavé et conduit à la cour, les eaux d’icelle s’y écoulent pour se rendre à la rue

Joignant cette cuisine est un passage pavé dont l’entrée est par lad. cour et sert à communiquer à un puits .

L’édifice à droite de la cour est appliqué au RDC à une rampe de charpente et maçonnerie pour onter au 1 er étage du corps de logis sur la rue

L’escalier du corps de logis sur rue est dans l’édifice à droite de la cour qui comporte aussy des cabinets .



Et le 1 juillet 1763 est comparu Me Leriche qui a déclaré que l’adjudication à luy faite moyennant 17 100 L est pour et au proffit de Louis Michel Quillet de la Besnarderie , propriétaire pour moitié du chef de Geneviève Foubert son épouse

La maison a été adjugée définitivement pour cette somme à cette personne


Vente du 7 octobre 1769

ET/LXIV/404

Me Nau

Photocopié


Par devant le conseiller du Roy notaire au Châtelet de Paris soussigné fut présent S. Louis Michel Quillet de la Bernaderie, receveur des domaines du Roy au département de Senlis y demeurant et présent à Paris logé à la Selette Rouge rue Saint Denis paroisse Saint Eustache tant en son nom que comme procureur de dame Geneviève Foubert son épouse suivant la procuration qu'elle lui sous son autorité spéciale à l'effet de la présente devant Me Buhat et son confrère notaires à Senlis le 28 septembre dernier ….

Lesquels ont par la présente vendu, cédé, …. Au sieur Jean MICHGELS marchand tailleur à Paris y demeurant rue Dauphine, paroisse Saint André des Arts, au présent acceptant acquéreur pour lui et ses hoirs et ayant cause

Une maison sise en cette ville rue de Seine quartier Saint Germain des Prés composée d'un corps de logis sur le devant et d'un autre sur le derrière de trois étages de chambres chacun, cour au milieu, une autre derrière le second desdits corps de logis; grenier et quatre petites serres dans la dernière desdites cours, le tout actuellement occupé par Jean Bénigne Athanase Fermet maître ébéniste à Paris et Marie Jeanne Dufresne son épouse suivant le bail que ledit sieur de la Bernaderie leur a fait devant Horque de Cerville et son confrère notaires à Paris le 31/07/1767 pour six ou neuf années au choix respectif des parties … etc…

Etant la maison en la censive de la manse abbatiale de Saint Germain des Prés et vers elle chargée des cens et droits seigneuriaux qu'elle peut devoir, …


Appartenant ladite maison présentement vendue aux sieur et dame de la Bernaderie, tant du chef de la dame que comme conquêt de communauté , scavoir du chef de ladite dame de la Bernaderie pour un tiers en qualité de légataire universelle pour un tiers de sieur Foubert, marchand bourgeois de Paris, son ayeul, instituée par son codicille qu'il a fait olographe le 20/05/1741 dont l'original en suite de son testament du 30/01/1730 dûment contrôlé par Blondelu le 27/06/1742, acte déposé pour minute chez Me Chomel notaire à Paris par procès verbal d'ouverture d'iceux fruits par monsieur le lieutenant civil ensuite du procès verbal d'apposition de scellés fait après le decès dudit sieur Foubert par le commissaire Aubert le 22/06/1742.

Et les deux autres tiers comme lesdits sieur et dame de la Bernaderie comme s'étant rendu adjudicataire de la totalité de la maison sous le nom de Me Leriche procureur au Châtelet de Paris par sentence du 20/07/1763 entre lesdits sieur et dame de la Bernaderie et S. Joseph Jacques Bleslois de la Garenne marchand bourgeois de Paris et damoiselle Marie Antoinette Foubert sa femme, aussy légataire universelle pour un tiers dudit sieur Foubert son père. Lesdits sieur et dame de la Bernaderie et sieur et dame de la Garenne propriétaire chacun pour moitié de ladite maison de la rue de Seine au moyen de l'adjudication faite à laur profit sous le nom de Me Denis procureur au Châtelet par sentence de licitation dudit Châtelet du 12/03/1760 rendue entre lesdits sieur et dame de la Bernaderie, lesdits sieurs et dame de la Garenne et Marie Jeanne Foubert veuve en première noce de sieur Barthélémy Lepreux et en secondes de François Guérard Deromel, elle légataire universelle pour l'autre et dernier tiers du sieur Foubert son ayeul mais grévée de substitution par le codicille susdaté , et avec le tuteur à la substitution de laquelle adjudication faite auxdits sieur et dame de la Bernaderie et sieur et dame de la Garenne , ledit Me Denis avait passé déclaration à leur profit au greffe dudit Châtelet par acte ensuite du 13/03/1760 comme aussi de l'adjudication faite de la maison le 20/07/1763 etc

Lesquels dame de la Bernaderie, dame Lepreux et dame de la Garenne étaient propriétaires de ladite maison en qualité de légataires universelles chacune pour un tiers mais à charge de substitution à l'égard de ladite dame Lepreux dudit sieur Foubert leur ayeul paternel institué par son codicille du 20/05/1741 ensuite de son testament du 30/01/1730 déposé chez Me Chomel etc

Ledit sieur Pierre Foubert était propriétaire de ladite maison au moyen de la vente qui lui a été faite par acte passé devant Cadot et son confrère notaires à Paris le 22/12/1714 FAIT par le fondé de pouvoir de Ange Alphonse de Fleureteau Audebert, écuyer seigneur de la maison fort et dame Marie Delalande son épouse lesquels en étaient propriétaires ainsy qu'il est désigné audit contrat de vente

SUIT LA LISTE DES PAPIERS REMIS A L'ACQUEREUR

Prix de vente : 20 000 livres francs deniers

Original photocopié




Le 9 Août 1809

Me Chambette

Partage M Michgels et M et Mde Chevrier

ET/CIX/610


Par devant Me Benoit André Chambette et son collègue, notaires impériaux

Furent présents

M Jean Pierre Michgels, propriétaire demeurant à Paris rue du plat d'étain

Et dame Louise Marguerite Michgels, épouse de M Denis Jean Chevrier, notaire à Héricy et de lui, pour ce présent, autorisée demeurant à Héricy, canton du Châtelet, département de Seine et Marne

Lesdits Sr Michgels et De Chevrier, frère et sœur germains, héritiers chacun pour moitié de Mr Jean Michgels leur père

Lesquels désirant procéder au partage des biens de la succession dudit sieur leur père décédé à Hericy le 13/10/1807

La succession consistait en

[…]

Maison de Paris

Cette maison sise à Paris rue de Seine n° 17, faubourg Saint Germain se compose de deux corps de logis, l'un sur le devant et l'autre sur le derrière, ils ont trois étages de chambres chacun, cour au milieu, une autre derrière

Elle a été acquise par M. Michgels de Louis Michel Quillet de la Bernaderie, receveur des domaines du roi au département de Senlis, et de Geneviève Foubert, son épouse, suivant contrat passé devant Nau et son confrère, notaires à Paris le 7/10/1769FAIT

Cette maison appartenait à M. et Mad; de la Bernaderie tant du chef de la dame que comme conquêt de communauté; savoir :

- du chef de la dame : pour 1/3, en qualité de légataire universelle dans cette proportion de Pierre Foubert, son ayeul, institué par le codicille dudit sieur par lui fait olographe le 20/05/1741, dont l'original de son testament du 30/01/1730, controlé le 27/06/1742 a été déposé pour minute à Chomel, notaire à Paris le 22/06/1742

- Et les deux autres tiers comme lesdits Sr et dame de la Bernaderie s'étant rendus adjudicataire de la totalité de la maison par sentence du Châtelet de Paris le 20/07/1763 sur la licitation qui a eu lieu entre eux et Mad. De la Garenne, légataire universelle pour un autre tiers de M. Foubert, son père, lesquels étaient propriétaires chacun pour moitié de la maison, comme s'en étant rendu adjudicataires par autre sentence du Châtelet de Paris du 12/03/1760FAIT, rendue sur une première licitation qui avait eu lieu entre eux et mad Guérard de Romès, légataire universelle pour le dernier tiers de M. Foubert son ayeul

- La maison est estimée 25000 frs dans le partage


3 octobre 1809

PV d’enchères

ET/CXIX/611

Me Chambette


L’an 1809 la mardi 3 octobre

Par dvt Me benoit André Chambette & son collègue notaires impériaux à Paris [...]

Sont comparus

M. Jean Pierre Michgels, proprio, dmt à paris rue de Plat d’Etain n° 7

Et M. Denis Frs Montalant dmt à Paris, place des Victoires

Au nom et comme fondé de la proc spéciale à l’effet des présentes de M. Denis Jean Chevrier, notaire à Héricy et de dame Louise Marguerite Michgels son épouse de lui autorisée demeurant à Héricy, canton du Chatelet, département de Seine & Marne qui lui ont passée en minute dvt Me Chambette [...]

Lesquels ont dit qu’ils sont dans l’intention de ven,dre par licitation par le ministère de Me Chambette [..] la maison ci après désignée[...]

désignation


Une maison sise rue de Seine à Paris n°17 fbg SG composée de 2 corps de logis l’un sur le dvt & l’autre sur le derrière, de 3 étages de chambres chacun, cour au milieu, une autre derrière[...]


Propriété

Cette maison appartient actuellemnt pour 4/5è à M. Michgels, l’un des comparants

& pour l’autre cinquième à Mad. Chevrier au moyen du partage fait dvt Me Chambette le aout dernier des biens qui leur sont échus par la succession de M. Jean Michgels leur père dont ils sont héritiers chaun pour moitié

M. Michgels l’avait acquise de M. Louis Michel Quittet de la Bernaderie,receveur des domaines du roi au département de Senlis, et de Geneviève Foubert, son épouse, suivant contrat passé devant Nau et son confrère, notaires à Paris le 7/10/1769FAIT

Cette maison appartenait à M. et Mad; de la Bernaderie tant du chef de la dame que comme conquêt de communauté; savoir :

- du chef de la dame : pour 1/3, en qualité de légataire universelle dans cette proportion de Pierre Foubert, son ayeul, institué par le codicille dudit sieur par lui fait olographe le 20/05/1741, dont l'original de son testament du 30/01/1730, controlé le 27/06/1742 a été déposé pour minute à Chomel, notaire à Paris le 22/06/1742

- Et les deux autres tiers comme lesdits Sr et dame de la Bernaderie s'étant rendus adjudicataire de la totalité de la maison par sentence du Châtelet de Paris le 20/07/1763 sur la licitation qui a eu lieu entre eux et Mad. De la Garenne, légataire universelle pour un autre tiers de M. Foubert, son père, lesquels étaient propriétaires chacun pour moitié de la maison, comme s'en étant rendu adjudicataires par autre sentence du Châtelet de Paris du 12/03/1760FAIT, rendue sur une première licitation qui avait eu lieu entre eux et mad Guérard de Romès, légataire universelle pour le dernier tiers de M. Foubert son ayeul[...]

Et le mardi 10 octobre 1809[...]

Et à la réquisition de M. Jean pierre Michgels[...]

et de M. Montalant [...] fondé de la proc de M. & Mad. Chevrier

Il a été par Me Chambette procédé à la réception des enchères et à l’adjudication définitive de la maison rue de Seine désignée au PV [...]

Une bougie a été allumée. pendant sa durée il a été porté plusieurs enchères. la dernière a été mise à la somme de 19100 F outre les charges par Me Jean Bertrand notaire impérial à Paris y dmt rue Coquillère qui a fait élection de domicile en sa demeure et a signé

BERTRAND

Il a été allumé une autre bougie pendant la durée de laquelle Me Jean Baptiste Auguste Decourchant notaire à paris y dmt rue des Chargeurs n°4 comme substituaire de Me Charles Lherbette son collègue a enchéri à la somme de 20 000F, outre les charges

Et a signé

DECOURCHANT

Une autre bougie a été allumée et a brulé sans que personne ait surencheri

En conséquence la maison a été adjugée définitivement par Me Chambette [...] audit Me Decourchant lequel a déclaré que cette adjudication était pour & au profit de M. Michel Thomasson, courrier, et de Mad. Marie Anne Rosalie Chabot son épouse dmt à paris rue S. Dominique n°96 fbg SG, lesquels ont déclaré accepter cette adjudication [...]

Quittance dvt Me Lherbette le 29/12/1809 par M. Michgels et M. Montalant mandataire de M. & Mad. Chevrier

aux sieurs Thomasson du prix de leur adjudication


Vente du 17

Me Thion de la Chaume

20/12/1834

ET/CXII/1035


Par dvt Me Thion de la Chaume et son collègue, notaires à paris soussignés

Sont comparu

1°) Madame Marie Anne Rosalie Chabot, veuve de M. Michel Thomasson, propriétaire demeurant rue de Seine Saint Germain n°17

Agissant en son nom personnel et au nom et comme mandataire de M. Louis Edouard Thomasson, son fils arbitre du commerce demeurant à Bordeaux [...]

2°) Et François Marie Ragoneau, négociant et Madame Anne Eulalie Thomasson, son épouse demeurant à Paris quai Malaquais n°15

Lesquels ont vendu, cédé et délaissé [...]

À M. Jean Roch Lourdet et dame Thérèse Marguerite Rouyer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à paris rue de Savoye n°4, fbg SG

Et à M. Pierre henry Mars secrétaire en chef au parquet de M; le proc du roi près le tribunal de 1ère instance de la Seine et dame Marie Thermidor Lourdet son épouse [...]

Désignation

Une maison sise à Paris rue de Seine SG N°17, composée de deux corps de logis , l’un sur le devant et l’autre sur le derrière de 3 étages de chambres , cour au milieu, une autre derrière [...]


Propriété

Cette maison dépendait de la communauté qui a existé entre madame veuve Thomasson et son défunt mari au moyen de l’adjudication qui leur a été faite pdt leur mariage suvant PV dressé par Me Chambette le10/10/1809 [..] à la requête de M. Jean Pierre Michgels et du mandataire de M. Denis Jean Chevrier et de dame Louise Marie Marguerite Michgels, son épouse

Ladite maison appartient aujourd’hui indivisément à Mad. Veuve Thomasson , à M. Thomasson fils et à mad. Ragoneau, savoir :

1°)À madame veuve Thomasson pour moitié en toute propriété et jouissance à cause de la communauté de biens qui a existé entrelle et son défunt mari aux terme de leur contrat de mariage passé dvt Me Andelle le 20 février 1792

Et pour 1/2 en usufruit de l’autre moitié (ou 1/4 au total) à cause de la donation universelle en usufruit faite par M. Thomasson à mad. son épouse suivant acte reçu par Me Bauet le 3 frimaire an XI ( 24/11/1802)


2°) À M. Thomasson fils et à Mad. Ragoneau conjointement

1° pour le quart en nue propriété dont mad. Mère a l’usufruit 2° pour l’autre quart en toute propriété comme seuls héritiers de M. Thomasson leur père ainsi qu’il est constaté dans un acte de notoriété dressé par Me Froger-Deschamps le 19/09/1834

M. & Mad. Thomasson s’étaient rendus adjudicataires de la maison aux termes du PV susnomé, moyennant le prix de 20 000F


Prix

La vente est faite moyennant 32 000 F de prix principal [...]





ET/XLIX/1319

Me Leroux

Le 17 novembre 1845

Liquidation de la communauté & succession Lourdet


Ont comparu

madame Thérèse Marguerite Rouyer, veuve de M. Jean Roch Lourdet, lad. dame propriétaire dmt rue de Seine SG n°17 Agissant en raison de leur contrat de mariage qui avait pour régime la communauté de biens [MeBoursier le 12/02/1786] et du fait qu’elle est donataire universelle en pleine propriété de son mari [Me Estienne 29/07/1817]


Mr Pierre Henry Mars, secrétaire en chef du parquet du tribunal civil de 1ère instance de la Seine et Madame Génie Thermidor Lourdet dmt rue de Seine n°17

elle seule et unique héritière de son père qui est dcd rue de la Clef le 11/07/1845

Ils veulent procéder à la liquidation et partage des biens de la succession

Le contrat de mariage de M. & Mme Lourdet indiquait que l’apport du futur consistait en ce qui pouvait lui revenir en mobiler de M. Jacques Lourdet et Marthe Bossuard, ses père et mère ,et de la société qui avait existé entre M. Lourdet et un certain M. Guesneau et elle amenait ce qui lui revenait de la succession de sa mère Marie Thérèse Guerrier

Ceci représentait peu de valeur

Mlle Lourdet était marié à M. Aimé Paul René Rhibault [Me Estienne le 16/10/1817]

Elle a reçu en dot de ses père et mère chacun pour moitié 600F en avancement d’hoirie . Elle s’est remarié avec M. Mars [Me Leroux 10/03/1831]. Dans ce contrat elle n’a reçu aucune dot.

Au jour de son dc, M. Lourdet a laissé 8300F en deniers comptants . Sa veuve a reçu les arrérages de trois rentes sur l’Etat soit 453F

Elle a aussi reçu les loyers d’une maison rue de la Harpe n°77 (425F) et ceux d’une autre maison rue de la Harpe n°101 (422,22F) ainsi que ceux de la maison du 17 rue de Seine qui appartient pour moitié à Mme Lourdet et pour autre moitié à M. & Mme Mars :

- 43,75F de M. Blanc

35F par M. Bayeux

- 37,40F par M. de Sachy

- 22,50F par mme de Sachy

- 12,50F par M. Diaconaz

M. & Mme Lourdet en occupait une partie pour une valeur locative de 550F annuel et M. & Mme Mars en occupait une autre partie pour une valeur locative annuelle de 500F

La boutique vide au moment du dc a une valeur locative de 800F


Les frais de dernière maladie se sont élevés à 60F et il y a eu des frais suite au dc : marbrerie pour la tombe : 51F, pour les pompes funèbres :; 350F pour le deuil : 200F


Masse active :

- maison du 77 rue de La Harpe [Me Estienne 30/08/1813] estimée à 30 000F

- maison du 105 rue de la Harpe [Boulard 22/08/1818] estimée à 28 000F

- moitié de la maison rue de Seine [Me Thion de la Chaume 28/12/1834] estimée pour cette moitié à 28 000F

Le mobilier est estimé à 2500F

Il y a des rentes sur l’état pour 35832 F

et diverses créances à toucher pour environ 1500F


Toujours est-il qu’il revient à Mme Lourdet un total de près de 140 000F

Pour la remplir de ses droits en pleine proprio la maison de la rue de la harpe (30 000F) et la moitié de la maison de la rue de Seine (24700F)

L’usufruit de la moitié de la rue de Seine (3320F)

et le quart de l’usufruit de la maison 105 rue de la Harpe (7000F) plus quelques autres usufruits

Le reste revient à Mme Mars









ET/XLIX/1481

25 aout 1865

Me Crosse

Inventaire après le décès de M. Mars

L’an 1865 le vendredi 25 aout à 11 heures du matin

En une maison située à Neuilly/Seine avenue de Neuilly n°66

A la requête de

1° M. Denis Louis Napoléon Baudry, limonadier et Mad. Eugénie Pauline Mars son épouse qu’il autorise [..] agissant comme habile à se dire et porter légataire à titre universel de l’usufruit pendant leur & jusqu’au décès du survivant d’eux, du quart de tous les biens meubles et immeubles composant la succession de M. Pierre Henry Mars , oncle de Mad. Baudry, en son vivant propriétaire dmt à Neuilly/Seine avenue de Neuilly n°66 et dcd en son domicile le 18/08 au terme de son testament olographe de celui-çi [...]


Léonard Alexandre Desachy, sculpteur mouleur de l’Ecole des Beaux-Arys et Mad. Catherine Ernestine Mars, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à paris rue de Seine n°17

Agissant en leur nom personnel

Comme habile à se dire et porter légataire à titre universel aux termes de ce même testament de l’usufruit pendant leur & jusqu’au décès du survivant d’eux, des trois quart de tous les biens meubles et immeubles composant la succession de M. Pierre Henry Mars , oncle de Mad. Desachy, avec stipulation que ce legs était fait à titre de pension alimentaire et que par conséquent il serait incessible & insaisissable sauf divers cas prévus

Et en outre Mad. Desachy habile à se porter légataire , à titre particulier, de l’usufruit sa vie durant des sommes dues à feu M. Mars par cette dame & son mari

2° Et M. Desachy au nom et comme administrateur légal de la personne & des biens de ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec lad. dame [...]

Il va être par Me Anatole Crosse, procédé à l’inventaire de tous les objets meubles [...] de la succession de feu M. Mars [...]

Suit la prisée qui nous apprend que M. mars habitait dans une maison avec jardin et serre au fond, comprenant un RDC avec entrée salon, salle à manger et au premier la chambre et deux autres pièces, au second quatre chambres et au 3ème trois chambres

La prisée s’élève à 3567F

Suit le classement & l’analyse des papiers

Cote Première

Son testament

Cote deuxième

Titres de propriété de la maison rue de Seine n°17

La première est l’expédition délivrée par Me Thion de la Chaume de

1° Un contrat reçu par ce notaire le 20 décembre 1834 contenant vente d’une maison située rue de Seine n°17 par Mad. Marie Anne Rosalie Chabot, veuve de M. Michel Thomasson, proriétaire, demeurant à Paris rue de Seine n°17 ayant agi tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire par acte authentique de M. Louis Edouard Thomasson son fils et par M. François Marie Ragoneau, négociant et de Mad. Anne Eulalie Thomasson son épouse de lui autorisé demeurant à Paris quai Malaquais n°15 , à M. Jean Roch Lourdet, propriétaire et dame Thérèse Marguerite Rouyer son épouse et à M. Pierre Henry Mars de cujus et Mad. Geneviève Thermidor Lourdet son épouse depuis dcd acquéreur conjointement, M. & Mme Lourdet pour moitié & M. et Mme Mars pour l’autre moyennant le prix de 32 000 F

suivent les quittances de paiement

Mme Desachy déclare ce qui suit :

La maison objet de la vente existe toujours en nature

M. Lourdet est dcd le 11/07/1845 laissant sa veuve comme commune en biens et donataire d’un quart en toute propriété & d’un quart en usufruit & pour seule héritière sa fille unique Mme Mars , ainsi qu’il est énoncé dans un acte reçu par Me Leroux le 17/11/1845 contenant liquidation et partage de la communauté ayant existé entre feu M. Lourdet & sa femme & de la succession de M. Lourdet

Aux termes de cet acte intervenu entre Mme veuve Lourdet & Mme Mars il a été attribué à cette dernière une fraction en nue propriété (l’usufruit à MMe Lourdet) de la moitié acquise par M. & Mme Lourdet de la maison rue de Seine n°17 , pour y réunir l’usufruit au dc de lad. dame Lourdet.

Mme Lourdet est dcd dans la maison le 17/01/1848 laissant Mme Mars sa fille unique pour seule héritière ainsi que le constate un acte de notoriété dressé par Me Leroux le 4 & 5 février de la même année .

par suite Mme Mars est devenue seule propriétaire de la maison.

Mme Mars est elle-même dcd le 21/11/1861 en son domicile à Neuilly laissant son mari survivant pour légataire universel en toute propriété aux termes de son testament olographe déposé pour minute chez Me Crosse le 23/11/1861[...]


Cote 3è

Anciens titre s de propriété de la maison

Cote Quatrième

Bail de ladite maison

La première pièce est l’original d’un acte SSPdes 25 & 26 novembre 1856 [...] aux termes duquel M. Mars a fait bail à M. Desachy de la totalité de la maison moyennant un loyer annuel de 3600 F

Suivent entre autres l’acte de propriété de la maison de Neuilly N° 66 et d’une autre maison avenue de Neuilly n°163

Suivent aussi le relevé de diverses actions Suez

La succession s’élève tout de même à 327 611F

M. & Mme Desachy avaient tout de même emprunté 80 000 F


Archives de Paris


D1P4 de 1876 (ref D1P4 1092)

Vente par adjudication devt le tribunal du 25/04/1866 moyennant 57421frs. Le proprio est alors la ville de Paris . Elle consite en une entrée par porte simple , un corps de bat sur rue double en pro, RdC + 3 etages carrés + un bat au fond de la cour simple de 2 étages carrés et un 3è lamb. 2 escaliers . moellons et pans de bois . la partie non occupée par la Ville de Paris est louée à Régnier depuis juilllet 1887

D1P4 de 1862 (ref D1P4 1092) idem sauf qu’il est indiqué que l’ancien proprio était Lourdet Jean Roch demeurant av de Neuilly ainsi que Mars (ou Marc) Henri

Daans

D1P4 de 1852 on lit que la vente a eu lieu le 20/12/1834

Elle consite en une entrée par porte d’allée 3 croisées de face , un corps de bat sur rue double en pro, RdC + 3 etages carrés sur terre-plein+ un bat au fond de la cour simple de 2 étages carrés et un 3è lambrissé un corps de bat en aile à droite servant de cage d’escalier. 2 escaliers faciles . Maison en moellons et pans de bois en bon état.


DQ18 (ref 330)

1809 :MICHGELS Jean Pierre et Louise Marguerite (partage du 9/08/1809 dvt Chambette, enreg le 10)FAIT


La maison est vendue à THOMASSON Jean Michel courrier et dame Marie Anne CHABOT son épouse ( Vente du 10/10/1809 dvt idem ou ns enregistrée le 14/10 Décès de THOMASSON du 1/07/1834, enregistrée le 1/01/1835. Ses héritiers sont ses enfants THOMASSON Louis Edouard et Anne Eulalie THOMASSON femme RAGONEAU qui vendent le 20/12/1834 (enregistrée le 1/01/1835) à LOURDET Jean Roch et ROUYER(ou Rouget) Thérèse Marguerite sa femme ainsi qu’à Pierre Henry MARS et Geneviève Thermidor LOURDET sa femme . Louis Edouard ??? vérifier le nom décède le le 11/07/1845 (enr le 8/12 n°940) qui donne à sa femme le 1/4 qui devient proprio de 5/16 et à Pierre henry MARS le reste qui devient proprio de 11/16. Le tout est enregistré le 8/12/1845 La veuve LOURDET décède en 1847. L’héritière est Génie Thermidor LOURDET femme Mars qui meurt en 1861 ( 21/11/1861 enreg. le 15 mai 1862 n° 360) = DQ7 10342 testament du 10/12/1835, déposé le 23/11/1861 chez Me Crosse et contrat de mariage du 10/03/1831 chez Me Leroux. Pierre Henry MARS devient proprio du tout Il décède en 1865 inventaire du 25 MARS 1865notoriété du31 août 1865 (succession du 18/08/1865 enreg le 26/11 n°1098). La maison est adjugée à la ville de Paris (adj du 25/04/1866 enreg le 15 mai).

EN JANVIER 1857 UN BAIL GENERAL EST SIGNÉ À DESACHY , MOULEUR EN PLATRE PEUT-ETRE CHEZ ME CROSSE



N° 17

Par un partage dvt Chambette le 9/08/1809 la maison passe de Jean Pierre Michgels à Michel Thomasson et Marie Anne Chabot son épouse. Thomasson dcd le 1/07/1834 et la maison revient à ses fils qui la vendent le 20/12/1834 à Jean Roch Lourdet et Anne Marie Thérèse Rouger sa femme et Pierre Henri Mars et Geneviève Thermidor Lourdet sa femme . Le 15 mai 1866 la maison est adjugée à la ville de Paris

1837 = Lourdet Jean Roch & Mars Pierre Henri par vente du 20/12/1834

Entrée par porte d’allée 3C de face sup= 106 m2

1° Un corps de logis double en prof avec 3 fenêtres de façade, élevé sur 3 étages carrés sur terre plein

2° un corps de bat au fond de la cour simple en prof élevé de 2 étages carré et un 3è lamb.

3° un corps de bat en aile servant d’escalier qui est barré sur le D1P4 de 1862

Construction en moellons et pans de bois -une boutique à gauche Moulures en plâtre



Le 17 rue de Seine

En 1837 elle occupe une surface de 106m2

On y entre par une porte d'allée. Elle a 3 croisée de face.

Elle se compose

1) d'un corps de logis sur rue, double en profondeur élevé sur 3 étages carrés sur terre plein

2) d'un corps de bâtiment au fond de la cour, simple en profondeur élevé de 2 étages carrés, le 3è lambrissé

3) d'un bâtiment en aile servant d'escalier

Il y a une boutique à gauche de l'entrée, la construction est en moellons et pans de bois. On signale des moulures de plâtre

Au cadastre de 1862 LOURDET Jean Roch est barré = vente par adj dvt le tribunal du 25/04/1866 moyennant 57421 F la description est la ¨M sauf que le 3) a été barré

D1P4 de 1856 le n° 17 est vendu le 20/12/1834 à Lourdet jean Roch et Mars Pierre Henri . Entrée par porter d'allée 3C. de face Corps de bat double sur la rue . 3 ét. carrés sur terre plein + bat au fond de la cour simple de 2 ét + un 3è lambrissé et d'un corps de bat en aile à droite servant d'escalier. Construction en moellones et pans de bois

D1P4 de 1862 : 1867 c'est la ville de Paris par vente par adj. du 25 avril 1866

Le bat en aile à droite a été barré

En 1876 IDEM


Note sur M. Desachy

Il était mouleur en platre et est indiqué comme occupant à partir de 1854. Il avait au RDC une boutique à gauche avec arrière-boutique et pièce à feu sur cour ainsi qu’un appartement au premier étage. On y accédait par l’escalier à droite dans la cour et était composé d’une entrée et une cuisine éclairées sur cour et deux pièces éclairées sur la rue ainsi que le 2e étage avec une salle, une pièce à feu, un cabinet, une salle à manger, cabinet et une cuisine qui donnaient tous sur la cour par une seule fenêtre. Il avait aussi le 3e étage.