Dans le censier de 1595 (S*3058)
De damoiselle ___________ Le Conte veufve de feu monsieur de Moussy vivant conseiller du Roy en sa cour de Parlement pour plusieurs maisons assises en ladicte rue de Seyene tenant d’une part à ladicte petite rue par laquelle on va auau Pré aux Clercsd’autre part à Denis Allain pour sa maison par luy acquise dudict de Moussy située en la rue de Bussy, d’un bout par devant sur ladicte rue de Seyne et d’aultre bout par derrière aux fossez de l’abbayequi doibt de cens pour chacun an ledict jour de Sainct Remy XII solz
Toutes ces maisons appartenant à ladicte damoiselle de Moussy jusqu’à celle de Denis Allain s’est en lad rue de Bussy
Dans le censier de 1628 (S*3059)
Une maison contenant plusieurs corps de logis joignant appartenant à Mr de Moussy maistre des Comptes doibt de cens au jour de Sainct Remy avecq les autres maisons des deux ??? en suivant seize solz parisis
Dans la marge : Les trois maisons de Mr de Moussy sont passées à plusieurs héritiers dont mR Claude de Moussy a payé sa part
Et sur la page suivante :
Une
maison appartenant à Mr de Moussy auditeur des Comptes doibt
de cens II
S
Une
maison contenant olusieurs corps de logis appartenant à la
vaufve de feu de Moussy doibt de cens
IIII S
Une maison appartenant à Mr de La Fonds chargée de quatre solz parisis
Dans la marge : A payé 29 années eschéant au jour St Remy 1678
Ce qui donnerait à penser qu’un changement a eu lieu en 1649
Dans le censier de 1675 (S*3061)
Une maison faisant l’une des encoignures de ladite rue et celle de Bussy appartenante à __________
Tenant d’une part _______
Dautre à ________
Par derrière à __________
Et par devant sur lesdites rue de Seyne et de Bussy et chargée au …
D’après le relevé des boues et lanternes de 1758 la maison appartient au président Hénault
Archives de Paris :
DQ16 1013
Pièce 4236
25 floréal an II
Au nom de la République Frse le pouvoir exécutif provisoire : A tous ceux que ces présentes ettres verront :SALUT .
Margueritte Fréderic Julienne Chastelet veuve de Charles Aimé Ledoux marchande mercière dmt à Paris rue de Bussy section des Quatre Nations Nous a fait exposer que par contrat passé dvt Chavet notaire à Paris et son confrère le quinze avril 1793 duement enregistré le même jour par Bonnefin . Elle a acquis de Sébastien Louis Rendu ancien notaire à Paris et Marie Jeanne Gilles sa femme de luy autorisée dmt rue Saint Honoré section des Thuilleries une maison scize à Paris à l’encoignure des rues de Seine et de Bussy consistante en plusieurs berceaux de caves, boutique , cinq étages et grenier au dessus tenante auxd. deux rues et par derrière au proprio de la maison voisine [...]. lad. vente est faite moyennant le prix et somme de 24 000 L et aux charges ordinaires et accoutumées. [...]
Laquelle maison appartenait auxd. vendeurs comme étant aux droits de Louis Armand Sébastien Rendu suivant la déclaration qu’il en a faite par acte du 14 septembre 1772 au proffit du vendeur lors marié avec la citoyenne Gillles sous le nom duquel déclarant lad. maison avait été acquise avec une autre par contrat passé dvt led. Chavet lesd. jour, mois et an.
[...]
Données à Paris le 25 floréal an deux de la République une et indivisible.
Monnot
Le 3 messidor l’an deux j’ay retiré les lettres scellées pour le citoyen Gasche notaire
Ledoux
Bâtiment à l’angle des rues de Seine et Buci élevé d’un RDC, 4 étages carrés 5è lambrissé 6è sous comble
D1P4 1611 En 1901 Caldesaigues Lucien Alexandre puis en 1919 Barratte née Scherrer Jenny Lucie puis consorts Baratte
D1P4 1612 1943 Immeuble en copro
Maisons
sans désignation (1595) , contigues aux maisons du coin
occidental de la rue de S
Bussy ; et faisant le coin
méridional de la rue du Colombier. Elles étaient dans
la première moitié du XVIe siècle confondues à
la tuilerie de Moussy. En 1628, entre la rue de Bussy et la rue du
Colombier on comptait neuf propriété distincte , et
celle du coin de la rue du Colombier avait pour enseigne La Bergerie.
Maison et tuilerie (1388-1547), s’étendant jusqu’au coin de la rue de Seine , et le long de cette dernière , jusqu’à la rue du Colombier. Du temps de François Ier , elle appartenait au nommé de Moussy ets’appelait la Tuilerie de Moussy. Elle est énoncé « une loge , masure, place et tuilerie » dans la bail qui en fut fait , le 23 avril 1388, au tuilier Jehan Fleurye, moyennant diverses conditions , parmi lesquelles figure l’obligation de fournir chaque année deux milliers de tuiles à l’abbaye.Elle présentait alors , sur la rue de Seine, une longueur de 39 toises , laquelle se retrouvait naguère sur la rue de Bussy. Nous croyons que le terrain qu’elle occupait se confond avec certaine place vide, d’environ un demi-arpent, tenant d’une part « au terrouer des fossez » du monastère, et d’autre part au chemin par où on va de Saint-Germain à la rivière de Senne » qui fut cédé en 1372, au tuilier Guillaume Frère, à charge par lui d’y bâtir . La tuilerie de Moussy doit avoir cessé d’exister en vertu d’une ordonnance de l’abbé de Saint-Germain, dont nous ignorons la date mais ordonnance à propos de laquelle , le 6 juin 1554, le Parlement ordonna une enquête , sur les réclamations des autres possesseurs de tuileries du faubourg et sur celle de l’Université. Il est parlé, dans le censier de 1595, des maisons qui avaient remplacé la tuilerie. En 1628, elles étaient au nombre de sept sur la rue de Bussy . À cette époque les quatre premières après la rue Bourbon-le-Château, étaient encore possédées par la famille de Moussy.
Au 56, la maison à pignon appartenait au président Hénault ami de Mme du Deffand (1742) . A sa mort elle passa ainsi que celle du n°18 rue de Buci à son neveu Charles d’Esparbes comte de Janzac qui la vendit en 1772 à Rendu Saint Aubin notaire.
Voir aussi de F. Lehoux, Le Bourg Saint Germain et le Hilairet