![]() |
Les réhabilitations de mariage sont une conséquence de l'édit de Tolérance de novembre 1787, qui a commencé à être appliqué vers avril 1788 à Orléans, juin-juillet pour le reste de la région. Les réhabilitations sont enregistrées par un officier de justice du baillage et sont généralement conservées par les archives départementales. Ces deux cartons conservés aux archives nationales constituent une exception. Une autre exception à Sancerre (18), où l'application a été plus tardive, 65 réhabilitations ont été enregistrées au logis curial, entre le 10/11/1788 et le 16/12/1788 et inclus dans le registre des BMS. Le curé connaissant bien ses paroissiens, même non-catholiques, ne leur demande pas de fournir la preuve de leur mariage. Nous ignorons donc où et quand a eu lieu le mariage. Les mariages étaient célébrés de
façon plus ou moins clandestine, et
avaient donc besoin d'une reconnaissance légitime. Ces actes de
réhabilitation sont
particulièrement intéressants, car ils rassemblent des
fiches
d'information familiale très complètes et mettent en
évidence l'importance du besoin. Sur 97 réhabilitations,
on en trouve 16 où l'un des conjoints est
décédé.
|
![]() |
Nous avons des indications
précises sur les date et lieu du mariage:
Nous savons aussi qu'ils ont eu des enfants. En général, la liste des enfants ne comprend que les enfants encore vivants à cette date. A noter, l'expression "déclarons aux dits .... et .... au nom de la loi qu'ils sont unis en légitime et indissoluble mariage", expression qui est donc antérieure à la République ! Suivent les témoins et les signatures |